Il y a une semaine monsieur le premier ministre a confirmé un mode scrutin particulier pour les conseillers généraux. Ce mode scrutin serait donc un « scrutin majoritaire à un tour, qui garantit l'ancrage territorial et la proximité des élus avec la population ». Par cet exemple nous pouvons comprendre que les modes de scrutin ne sont pas seulement la transition du décompte des voix à la désignation des élus, mais qu'ils interviennent dans la vie politique, dans l'organisation de l'Etat. En effet les modes de scrutin peuvent être aussi une stratégie politique pour obtenir des votes particuliers (...)
[...] Cependant certains scrutins mènent plus vers le bipartisme que vers le multipartisme. II) Des modes de scrutin conduisant à un bipartisme dans l'organisation politique : Le scrutin majoritaire quand à lui soutient un Etat dipolaire, avec une valorisation des grands partis. Le mode scrutin majoritaire s'agit d'élire le candidat qui aura obtenu le plus de voix dans une circonscription. Un scrutin majoritaire amenant à un bipartisme par différents aspects : -Des grands partis favorisés, un scrutin ayant tendance à amplifier la victoire lors du passage voix-sièges avec une sous-représentation, une concentration des forces. [...]
[...] Alors ce mode de scrutin majoritaire uninominal à un tour entraîne une vie politique à deux partis avec des électeurs indécis qui peuvent faire pencher la balance d' un côté ou de l'autre. -Un autre point du scrutin majoritaire est justement l'évolution radicale ou modéré du système. L'amplification du parti gagnant par ce mode de scrutin est assez importante. Notamment avec le scrutin majoritaire plurinominal à un tour, comme aux Etats-Unis. La liste en tête obtient tous ou la majorité des sièges, comme dans ce système à deux degrés le candidat présidentiel arrivé en premier d'un Etat enlève tout les grands électeurs de cet Etat. [...]
[...] Avec cette représentation l'ensemble des voix sont réellement comptés, mais il faut également une coopération entre les partis pour une certaine unité dans l'Etat, c'est pourquoi des coalitions se forment entre les partis. Ceci est un frein au bipartisme avec des partis entre 6 et 10 pour les Pays-Bas ou bien plus de 10 en Allemagne, ce qui ne permet pas de dégager directement une majorité parlementaire. Alors le mode de scrutin proportionnel mène la vie politique vers un multipartisme selon certaines caractéristiques. [...]
[...] Cependant il existe un autre scrutin qui est marqué également par la coopération du scrutin dans la vie politique. Des systèmes particuliers mélangeant des scrutins différents : Ceux sont les scrutins mixtes, ils ont pour but de combiner un scrutin majoritaire avec un scrutin proportionnel. Les systèmes mixtes privilégient à la fois efficacité et justice. -Un système mixte a mis en place depuis 1982 les élections municipales françaises avec un scrutin proportionnel avec prime majoritaire, la moitié des sièges à la liste majoritaire, et l'autre réparti de façon proportionnel parmi les listes ayant un seuil de 5%. [...]
[...] Lors du premier tour on peut observer la véritable opinion politique du pays. Pour le second les candidats ayant plus de sont reconduis et le vainqueur est celui qui a la majorité relative. On qualifie souvent ce mode de scrutin de au premier tour on choisit et au second, on élimine Ce scrutin influence la vie politique par les alliances qui peuvent être faites lors du second tour, mais aussi donnant l'avantage pour les meilleurs unificateurs. Lors du second tour, il y a un duel qui se forme, un affrontement d'idée, un bipartisme important mais avec toutefois un pluralisme à l'intérieur de chaque coalition. [...]
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