L'Italie a un pouvoir exécutif bicéphale partagé entre le Président de la République et le Président du Conseil. Ce régime parlementariste définit les modalités de ce pouvoir dans la Constitution du 27 décembre 1947. Ces dernières années, le système politique italien tend à évoluer lentement d'un centralisme à un fédéralisme régional. De nombreuses initiatives ont également été mises en oeuvre pour introduire une forme de régime présidentiel dans la Constitution. Car si tout semble bien défini dans la Constitution, qu'en est-il de la pratique de l'exécutif en Italie ?
[...] Le Président de la République occupe une fonction essentiellement honorifique en Italie où il est principalement le garant de l'unité nationale et du respect de la Constitution. La tradition veut ainsi que le Président de la République soit un homme de consensus qui se situe au- dessus des formations politiques (on peut prendre l'exemple du très populaire Carlo Azeglio Ciampi Président de 1999 à 2006). Le président de la République reste en fonction pendant sept ans et, avant d'assumer ses fonctions doit prêter serment de fidélité à la République et de respect de la Constitution. [...]
[...] Table des matières I. Un pouvoir exécutif limité par la Constitution Une prépondérance du pouvoir du Président de la République sur le Président du Conseil Un parlement contraignant II. Le renforcement du pouvoir de l'exécutif au profit du président du conseil Changement dans l'influence du président du conseil La tentative de réforme berlusconienne Bibliographie Références : DUHAMEL Olivier, Droit constitutionnel Les démocraties, Paris, Editions du Seuil, Troisième Edition GAUDILLIERE Bernard, Les institutions de l'Italie, Paris, La Documentation Française Sitographie : http://fr.camera.it/index.asp?content=%2Fcost%5Freg%5Ffunz%2F345%2Fcoperti na%2EASP%3F http://www.fr.wikipedia.org http://www.lexpress.fr/info/monde/dossier/italie/dossier.asp?ida=420149 http://www.eurolibe.com/pages/constitution.html http://www.enm.justice.fr/relations_internationales/systemes/italie/italie.h tm http://www.droitconstitutionnel.net/fascisme.html http://www.quirinale.it/ http://www.vie-publique.fr En français l'Union : coalition des partis de gauche. [...]
[...] De peur de revenir à une dictature, l'assemblée constituante va ainsi se décider à limiter les pouvoirs de l'exécutif au profit du parlement. Une prépondérance du pouvoir du Président de la République sur le Président du Conseil : Selon les Articles 92 et 93 de la Constitution italienne de 1947, le Président du Conseil est nommé par le Président de la République et, en compagnie de ses ministres (eux aussi nommés par le Président de la République sur conseil du Président du Conseil), il doit prêter serment devant celui-ci. [...]
[...] Il n'avait plus besoin de la confiance de la Chambre pour entrer en fonction. Par ailleurs, la réforme constitutionnelle enlevait au Chef de l'Etat le pouvoir de dissoudre les Chambres pour le donner au Premier Ministre. Enfin, cette réforme rendait très difficile la destitution du Premier Ministre par le Parlement. En effet, une motion de défiance constructive ne pouvait être validée que si elle n'était soutenue non par une majorité de la Chambre, mais par la majorité des députés de la coalition dominante. [...]
[...] Ainsi, le premier se voit conférer un rôle et un pouvoir symboliques, de représentation, censés symboliser l'unité nationale (Article alors que le second participe activement à la vie et aux débats politiques du pays, et représente les intérêts nationaux à l'étranger. Ainsi, c'est le Président du Conseil qui siège au Conseil Européen, aux sommets intergouvernementaux (G8 par exemple) et c'est lui que reçoit les Chefs d'Etat étrangers. Enfin, le Président du Conseil a comme soutien constant la majorité parlementaire dont il est issu et qui lui fait rarement faux-bond. [...]
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