La Constitution de la Vème République reflète des conceptions doctrinales diverses qui trouvent leur source dans la IIIème République. Il y a une certaine continuité mais cela résulte de l'examen des erreurs de la IVème République. La continuité est associée à une volonté de rupture.
Une volonté de continuité de la République est dans tous les esprits. La IIIème République était interrompue par le régime du maréchal Pétain. Une ordonnance fut prise le 9 août 1944 par le gouvernement de la France libre. La forme du gouvernement de la France est, et demeure la République et ce en dépit du régime totalitaire de la Seconde Guerre mondiale. En septembre 1944, le gouvernement provisoire regroupe toutes les tendances politiques. On passe de la résistance à l'exercice d'une continuité (...)
[...] Les commissions permanentes et les commissions spéciales Ce sont des formations restreintes qui préparent le travail des assemblées en examinant les projets et les propositions de loi avant la discussion et le vote en séance plénière. Sous la IVe république, ces commissions législatives au lieu de se cantonner dans une fonction de préparation du travail créatif réussir à entraver l'action du gouvernement. On a même vu souvent des présidents de commissions utiliser leurs fonctions pour ensuite prendre le poste de ministre. C'est pourquoi le constituant de 1958 a réduit leur nombre à six. [...]
[...] La réunion ne peut intervenir qu'après deux lectures au moins par chaque assemblée. Le deuxième moyen, c'est quand le gouvernement utilise la procédure accélérée. Dans ce cas, il y a convocation d'une commission mixte paritaire mais peut-être réunie après lecture seulement par chaque assemblée et ont parlé jusqu'en 2008 de déclaration d'urgence faite librement par le gouvernement. Le constat est que le recours à la procédure d'urgence était devenu la règle d'où des recours abusifs et cela privait les parlementaires de la faculté de discuter pendant la navette. [...]
[...] Le parti peut bénéficier de l'intégralité de l'aide publique sans pour autant satisfaire à l'objectif de parité hommes femmes. Le choix du mode de scrutin. Les députés sont élus au scrutin uninominal majoritaire à deux tours. Au deuxième tour, ne pouvait se présenter en 1958 que les candidats ayant obtenu des suffrages exprimés. On a haussé la barre peu à peu avec la loi du 19 juillet 1976 à des inscrits. Ce serait obligatoire pour se présenter au second tour la perméabilité de nombreuses triangulaires. [...]
[...] Il réaffirme sa volonté d'un pouvoir d'un État fort. De Gaulle chercha son tour les moyens de restaurer une stabilité gouvernementale. Il faut établir un chef d'État doté de pouvoirs importants (droit de dissolution, le recours au référendum, l'intervention en cas de péril de la nation : nécessité sera repris article 16 de la constitution de 1958). Les pouvoirs ordinaires sont considérés ainsi : c'est une dictature temporaire au profit du chef de l'État en cas de menace grave et l'interruption du fonctionnement de la république. [...]
[...] C'est un tournant décisif : la marche à l'indépendance est inévitable. Le 22 avril 1961, éclate en Algérie le putsch des généraux au nombre de quatre : parmi eux il y a Salan, Chale. De Gaulle va prendre les pleins pouvoirs en application de l'article 16 de la constitution de 1958 ; les généraux renoncent. C'est une première victoire : les nouveaux mécanismes constitutionnels fonctionnent à merveille. L'article 16 à demeurer en application jusqu'au 27 septembre 1961. Ce sont cinq mois pleins pouvoirs. [...]
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