Construction historique de l'État, généralités, organisations internationales, Pierre Bourdieu, Max Weber, violence légitime, Norbert Elias, État moderne, impôts, contribuable, citoyenneté, évolutionnisme, société, ethnocentrisme
L'État nous apparaît aujourd'hui comme une forme politique naturelle, on a du mal à imaginer une organisation politique différente. De plus, l'État est au cœur de nos vies quotidiennes. Il influence énormément notre quotidien et on ne peut imaginer à quoi ressembleraient nos vies sans l'État. Enfin, les États jouent un rôle majeur sur la scène internationale, même s'il existe d'autres forces – d'autres organisations - internationales puissantes qui sont non étatiques. Mais l'État n'est pas apparu du jour en lendemain. Son processus de création fut lent avant de pouvoir aboutir à la forme dans laquelle nous le connaissons actuellement.
[...] L'État est devenu légitime donc son extorsion l'est devenue également. De plus même si l'impôt est toujours critiqué nous pouvons désormais souligner que l'État n'est plus concentré uniquement sur la guerre et que l'impôt est utile aux populations puisqu'il permet à l'État d'offrir des droits, une éducation ou des soins ; bien que nous puissions toujours voir en cela « un échange de protection », l'impôt est aujourd'hui favorable aux contribuables. Pour approfondir : contrat social philosophes Hobbes, Rousseau et Grotius. C. Un monopole masculin de la violence La construction de l'État c'est la construction de la citoyenneté, ceux qui se battaient étaient les premiers à atteindre la sphère politique. [...]
[...] Il s'agit de découvrir l'histoire de l'État. Tel que nous le connaissons, l'État est né en Europe au Moyen-âge. C'est à la base un émiettement territorial et politique qui crée la naissance de l'Europe, avec la création de frontières et de comtés indépendants, mais il n'y a pas encore à cette époque de force politique centralisée. La plus grande force politique en ces temps était l'Église catholique, l'administration territoriale était donc sous ses ordres. Mais comment sommes-nous passés de la féodalité à l'État ? [...]
[...] Selon lui, ce qui caractérise l'état est la possibilité de revendiquer le monopole de la violence. La violence légitime serait donc monopolisée par l'État. Ce qui n'est pas le cas dans tous les États, en Somalie, par exemple, où la guerre et les conflits règnent depuis 90 ans, l'État n'a plus ce monopole de la violence. C. Un idéal type Max Weber, dans Essai sur la théorie de la science, en 1929 définit l'idéal type comme « un modèle abstrait construit à partir de traits caractéristiques et singuliers. » L'idéal type ne représente pas une moyenne, il n'est pas fidèle à la réalité, mais reste néanmoins basé sur les faits, afin de pouvoir souligner les caractéristiques d'un fait social - ici, l'État. [...]
[...] Généralités sur la construction historique de l'État L'État nous apparaît aujourd'hui comme une forme politique naturelle, on a du mal à imaginer une organisation politique différente. De plus, l'État est au cœur de nos vies quotidiennes. Il influence énormément notre quotidien et on ne peut imaginer à quoi ressembleraient nos vies sans l'État. Enfin, les États jouent un rôle majeur sur la scène internationale, même s'il existe d'autres forces – d'autres organisations - internationales puissantes qui sont non étatiques. Mais l'État n'est pas apparu du jour en lendemain. [...]
[...] De plus sa formation étant hasardeuse, il est logique que toutes les sociétés ne l'aient pas adopté. A. La société contre l'État Selon Pierre Clastres, les sociétés peuvent se passer d'État. Il fait une étude sur les Guayaki, populations indigènes de chasseur-cueilleur qui ne vivent pas dans un état, mais qui ont un chef. Ce dernier ne s'impose pas par la force, mais par la parole. Il ne donne pas d'ordre il n'a pas de pouvoir coercitif. Les Guayaki respectent des règles sans que leur chef ne les leur impose. [...]
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