À partir du XVIe siècle, le mot "État" va acquérir deux significations nouvelles. Il va désigner parfois l'organisation politique d'un pays ou parfois le pays lui-même qui est ainsi gouverné. Ce sens va devenir primordial : c'est lui qui est sous-entendu chaque fois qu'on dit que la France est un État. Trois éléments sont traditionnellement requis pour qu'existe un État : un territoire, une population et un pouvoir politique souverain, qui décide en dernier ressort.
Le mot "Nation" désigne, selon la première édition du dictionnaire de l'Académie française de 1694, « tous les habitants d'un même État, d'un même pays, qui vivent sous les mêmes lois et usent du même langage ». Mais l'inadéquation de cette définition à la réalité politique amène une nouvelle acception du terme nation : il peut désigner les habitants d'une entité géographique divisée en plusieurs États, comme l'Italie.
La nation apparaît ensuite de plus en plus comme une collectivité, comme une personne morale.
Le mot "Constitution" exprime d'abord le fait d'établir, de former. La Constitution devient la norme suprême qui régit l'exercice du pouvoir politique de l'Etat. Elle a pour objet de déterminer à la fois « par qui le peuple doit être gouverné » et « quels sont les droits et les devoirs de ceux qui gouvernent ». Montesquieu avait défini la liberté comme « le droit de faire tout ce que les lois permettent » et de « n'être point contraint de faire ce que l'on ne doit pas vouloir ». Il convient de distinguer le concept politique du concept juridique de « constitution ». Le premier désigne le résultat de la transcription progressive en termes de droit d'un ensemble de revendications politiques ou encore l'état d'une société à un moment donné, le second a pour référent un sous-ensemble précisément déterminé du système juridique.
La forme écrite peut être requise, comme c'est le cas dans la tradition dite continentale, mais ce n'est nullement une condition intrinsèque. C'est également à une question de spécification de la forme constitutionnelle que se réduit le débat autour de l'existence d'une coutume constitutionnelle. La coutume n'est d'une manière générale qu'une modalité de production normative par comportements répétés et juridiquement pertinents, c'est-à-dire clairement lisibles en tant qu'actes intentionnellement réalisés en vue d'une production de normes juridiques. Traditionnellement on parle d'un élément objectif (les comportements) et d'un élément subjectif (la conscience de la pertinence juridique de ces comportements).
[...] En effet la Constitution du 4 octobre 1958 prévoit que le Président nomme et met fin aux fonctions de Premier ministre sur la présentation par celui-ci de la démission du Gouvernement (article peut organiser un référendum (article 11) sur proposition du Gouvernement, peut dissoudre l'Assemblée Nationale (article 12) et dans certaines circonstances dramatiques peut endosser des pouvoirs spéciaux (article 16) qui créent un véritable régime de pouvoir d'exception temporaire, sous réserve que soient supposées remplies des conditions prévues par les textes. Le Président de la République a un pouvoir de décision propre et le Gouvernement est responsable (peut être renversé) devant le Parlement. [...]
[...] Il dispose également d'un bureau à l'Assemblée, d'une carte orange, d'une carte SNCF lui permettant la gratuité en 1ère classe sur le réseau ferré, de 40 allers-retours gratuits en avion vers sa circonscription par an, d'un forfait global de cinq lignes téléphoniques et un abonnement internet, d'une franchise postale (envoi gratuit du courrier parlementaire), d'une voiture avec chauffeur ou du remboursement du taxi pour ses déplacements en Ile-de-France, d'un parc de vélos gratuits, d'une possibilité de crédit à taux préférentiel d'un crédit informatique quinquennal ( d'une sécurité sociale et d'une caisse vieillesse spécifique . Il permet une dotation de l'ordre de ? à son groupe politique à l'Assemblée. Il dispose aussi par l'intermédiaire du Président de la Commission des finances d'une "réserve parlementaire" discrétionnaire de l'ordre de annuels attribués à des associations ou des fondations locales ou nationales. [...]
[...] En élargissant le droit de saisine à une minorité de parlementaires, la révision constitutionnelle du a implicitement consacré cette transformation du Conseil constitutionnel en juge constitutionnel, même si la comparaison avec la Cour suprême des Etats-Unis et la Cour constitutionnelle fédérale révèle le caractère incomplet et inachevé de ce contrôle de constitutionnalité La constitution de la Vème République Les caractéristiques du régime Histoire Ayant été nommé Président du Conseil le 1er juin 1958, le Général de Gaulle chargea une équipe conduite par Michel Debré (futur premier ministre) de préparer un projet de constitution, approuvé par référendum le 28 septembre 1958, qui est devenu la Constitution du 4 octobre 1958 souvent appelée Constitution de la Cinquième République. La Cinquième République accorde un pouvoir plus important que la Quatrième au Président de la République. Jusqu'en 2000, la durée du mandat était de 7 ans. Depuis, le président est élu pour un quinquennat. Il lui est ainsi conféré le pouvoir exécutif, comme le général de Gaulle en avait déjà exprimé le souhait lors de la rédaction de la Constitution de la Quatrième République. [...]
[...] L'UCI est issu d'une scission de la IVe Internationale datant de 1939. Il s'agit donc d'un parti trotskiste. Sa porte-parole, Arlette Laguiller, a recueilli des voix aux élections présidentielles. Ligue communiste révolutionnaire (LCR) : parti trotskiste affilié à la IVe Internationale. Ses militants ont été exclus du PCF en 1966. Son porte- parole, Olivier Besancenot, a recueilli des voix aux élections présidentielles. Parti des travailleurs : scission trotskiste datant de 1952. [...]
[...] Dominique de Villepin, alors que Nicolas Sarkozy est président de la principale formation politique, l'UMP), ou en dehors des partis (ex. Raymond Barre, qui est devenu Premier ministre alors qu'il était avant tout un haut fonctionnaire de l'État). Le président de la République a aussi le droit de dissoudre l'Assemblée nationale et cogère avec le Premier ministre la politique européenne, internationale et de défense de la France. En raison de cet ensemble de pouvoirs importants, l'élection présidentielle est devenue depuis 1965 (suite au référendum de 1962 instituant l'élection au suffrage universel du président), la principale élection du pays. [...]
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