On distingue de manière classique deux grandes catégories de régime politique :
- Les régimes de concentration des pouvoirs (ou régimes de confusion des pouvoirs) : ce sont des régimes politiques dans lesquels toutes les fonctions de l'Etat (exécutive, législative et judiciaire) sont concentrées dans les mains d'un seul individu ou dans les mains d'un même organe collégial. Ces régimes débouchent presque toujours sur des régimes non démocratiques : dictature civile, dictature militaire, monarchie absolue au profit d'un individu ou régime d'assemblée au profit d'une assemblée (dit aussi régime conventionnel en référence à la Convention nationale). On retrouve ces régimes d'assemblée en Suisse. Le Parlement fédéral suisse désigne un exécutif collégial de 7 membres, et chaque année un des membres est élu Président de la République par le gouvernement fédéral. Ce gouvernement est néanmoins placé sous le contrôle de l'assemblée.
- Les régimes de séparation des pouvoirs.
[...] Elle concerne tout fonctionnaire fédéral ou responsable politique capable, dans l'exercice de ses fonctions, de trahison, de corruption, de crime ou de délit grave. Il s'agit donc pour le Congrès de mettre en cause la responsabilité pénale du Président ou d'un responsable politique. En théorie, cette procédure ne peut être utilisée que pour destituer un Président qui aurait commis un acte répréhensible. Il appartient à la Chambre des représentants de qualifier les faits reprochés au Président ou à n'importe quel responsable fédéral ou politique. [...]
[...] Dans la plupart des pays, les juges forment un pouvoir démocratique. Mais en France, ils ne sont pas considérés comme un pouvoir, mais comme une autorité. Il faut des juges distincts de l'ordre exécutif pour qu'existe une démocratie. SECTION 2 : L'absorption de la fonction législative par la fonction exécutive I - Les manifestations L'exécutif est devenu le pouvoir public dominant dans la plupart des démocraties occidentales. Cette prépondérance du pouvoir exécutif s'est traduit et se traduit toujours par des transferts de compétences du législatif vers l'exécutif. [...]
[...] Depuis 1999, une réforme sur la composition de cette Chambre a été initiée. Actuellement, seuls 92 pairs héréditaires (Lords) ont conservé un droit de vote (avant la réforme, ils étaient près de 800). A l'heure actuelle, on a 603 pairs à vie (non héréditaires) nommés par le monarque sur proposition du Premier ministre. Ainsi, un titre de noblesse leur est accordé, mais il ne sera pas transmis à leur descendance à leur mort. Enfin, la Chambre des Lords comprend 26 pairs ecclésiastiques (évêques ou archevêques de l'église anglicane). [...]
[...] Une fois ce débat général achevé, le texte va être envoyé pour examen à l'une des commissions de la Chambre des Communes, le plus souvent à un standing comity. Une fois que cette commission parlementaire aura terminé l'examen du texte, elle va établir un rapport et va donc commencer la troisième et dernière lecture, qui est un examen article par article du texte. C'est lors de cette dernière lecture que vont être discutés, adoptés, ou rejetés les amendements. C'est à ce stade qu'on va voir le rôle important que le speaker peut jouer : il peut limiter le nombre d'amendements et il peut sélectionner les amendements selon qu'il les juge recevables ou non. [...]
[...] Il est le défenseur de la politique sociale. Il est chargé de la gestion des périodes de crises, pendant lesquelles il obtient du Congrès des pouvoirs spéciaux. Il est le pivot du système fédéral. II - Le pouvoir législatif du Congrès des Etats-Unis Le Congrès est bicaméral, ce qui est caractéristique d'une fédération. Il se compose de deux chambres : la Chambre des représentants, qui représente la population de l'Union fédérale. le Sénat, qui représente les Etats fédérés. A . [...]
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