De manière classique, la démocratie se définit comme « le régime politique dans lequel le pouvoir suprême est attribué au peuple qui l'exerce lui-même ou par l'intermédiaire des représentants qu'il élit ». Nous verrons par la suite que cette notion de représentativité à été très longuement discutée quant au caractère démocratique d'un régime.
C'est donc là la notion de démocratie directe défendue par J.J. Rousseau comme étant le régime dans lequel le peuple se gouverne directement en adoptant lui-même les lois, qui se distingue de la démocratie représentative que défend L'abbé Sieyès comme étant un régime dans lequel le peuple se gouverne par l'intermédiaire de ses représentants (...)
[...] Pour terminer, pour certains auteurs, il ne peut y avoir démocratie sans liberté, c'est le cas de Rousseau ou Georges Burdeau par exemple, pour d'autre comme dans la vision marxiste, la démocratie ne peut exister sans la notion d'égalité. Aujourd'hui dans notre constitution si l'on se réfère à l'article premier de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit on est forcé de constater que la synthèse de ces deux notions est indispensable Mais ces conditions qui sont nécessaires dans certains pays comme les pays de l'UE ou les Etats-Unis sont tout à fait relatifs, il existe en effet des pays qui se prétendent démocratiques sans pour autant répondre à ces critères. [...]
[...] Il définit la démocratie directe comme le régime dans lequel le peuple se gouverne directement en adoptant lui-même les lois. Le peuple est donc souverain, mais plus encore il exerce directement sa souveraineté sans même passer par des représentants, dans ce type de démocratie tout le peuple y participe, on parle alors de souveraineté populaire. Le vote est considéré comme un droit pour tous de participer à la vie politique, il s'agit de l'électorat droit. Dans la théorie de la souveraineté populaire, chaque citoyen étant titulaire d'une partie de la souveraineté si le peuple est composé de personne alors chacun dispose d'un dix millième de la souveraineté chacun doit exprimer sa volonté pour adopter la loi qui sera par conséquent l'expression de la volonté générale. [...]
[...] Il s'agira alors de comprendre les différents concepts et conditions nécessaires à la démocratie, et ce depuis la première élaboration de ce concept jusqu'à aujourd'hui à travers tous les pays du monde, et surtout son évolution encore instable aujourd'hui et susceptible d'évoluer. Pour cela nous traiterons dans un premier temps de l'idéal démocratique qui tend à être réalisé et appliqué de manière plus pragmatique. Puis dans une seconde partie nous verrons qu'il existe d'autres conditions nécessaires à la démocratie, cette organisation restant imparfaite et instable et tendant toujours aujourd'hui à l'élaboration d'un idéal. [...]
[...] C'est donc là la notion de démocratie directe défendue par J.J. Rousseau comme étant le régime dans lequel le peuple se gouverne directement en adoptant lui-même les lois, qui se distingue de la démocratie représentative que défend L'abbé Sieyès comme étant un régime dans lequel le peuple se gouverne par l'intermédiaire de ses représentants. Une sorte de compromis sera alors élaboré à la suite de ces deux théories, il s'agit de la démocratie semi-directe qui combine à la fois le gouvernement du peuple directement par lui-même, mais aussi par l'intermédiaire de ses représentants. [...]
[...] De plus nous allons voir que les caractères relatifs à la démocratie sont continuellement en progression et donc instables. B. La recherche infinie de l'idéal démocratique, un fonctionnement qui reste malgré tout imparfait et instable : Des peuples plein d'espoir continuent encore aujourd'hui de se battre pour la démocratie, c'est le cas de la Birmanie et de l'Irak par exemple qui aspirent aujourd'hui à obtenir un Etat démocratique. Mais on a aussi l'hypothèse de pays qui se prétendent démocratique alors qu'ils ne répondent pourtant pas à certaines conditions, La Chine, la Corée du Nord, Cuba, Le Laos ou encore le Viet Nam se définissent comme des démocraties populaires et ce parce qu'ils ont le droit de vote, il est cependant très restreint de se limiter au critère du droit de vote d'autant plus que le choix dans le vote est relativement limité dans le sens où il n'existe pas toujours de pluralisme politique, alors peut-on vraiment parler de démocratie juste par le simple fait que le peuple ait le droit de voter alors même qu'il n'y a pas l'existence d'au moins deux parti opposés prônant chacun des concepts. [...]
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