Le 16 Juin 1946 durant le discours de Bayeux, le général de Gaulle s'exprimait en ces termes :
« Des Grecs, jadis, demandaient au sage Solon : "Quelle est la meilleure Constitution ?" Il répondait : "Dites-moi, d'abord, pour quel peuple et à quelle époque ?" Aujourd'hui, c'est du peuple français et des peuples de l'Union française qu'il s'agit, et à une époque bien dure et bien dangereuse ! »
Le message est clair, il faut établir une nouvelle constitution à une époque où la 4ème République est devenue obsolète. Ainsi, en 1958, le général de Gaulle profite de la défaillance des institutions de la 4ème République d'une part, et de la menace d'un coup d'Etat miliaire à la suite de la guerre civile en Algérie d'autre part, afin de tenter de revenir au pouvoir. En effet, le général de Gaulle est de fait le seul à pouvoir calmer le peuple de l'Algérie Française. Mais celui-ci impose ses conditions. Il refuse de revenir au pouvoir dans une République qu'il a toujours condamnée. Son objectif a donc été de créer une nouvelle constitution à l'image de sa vision constitutionnelle. Cela bien sur en faisant un « arrangement » avec le pouvoir législatif. La loi constitutionnelle du 3 juin 1958 confie à l'exécutif le soin de rédiger une nouvelle constitution mais sous réserve du respect de certains principes et contraintes de formes imposées par l'Assemblée. (Le suffrage universel doit être la source du pouvoir. L'exécutif doit être séparé du législatif. Le gouvernement doit être responsable devant le parlement. L'autorité judiciaire doit rester indépendante. La constitution doit aménager les rapports de la métropole avec les peuples qui lui sont associés.) (...)
[...] L'exécutif doit être séparé du législatif. Le gouvernement doit être responsable devant le parlement. L'autorité judiciaire doit rester indépendante. La constitution doit aménager les rapports de la métropole avec les peuples qui lui sont associés.) A la lumière du sujet points principaux doivent être mis en évidence. D'abord il faudra définir la période et les différents points sur lesquels le général de Gaulle a marqué la 5ème République. Ensuite, il faudra nuancer ces propos et voir les prolongements de la constitution gaullienne. [...]
[...] La constitution de 1958 est-elle gaullienne ? Le 16 Juin 1946 durant le discours de Bayeux, le général de Gaulle s'exprimait en ces termes : Des Grecs, jadis, demandaient au sage Solon : "Quelle est la meilleure Constitution Il répondait : "Dites-moi, d'abord, pour quel peuple et à quelle époque Aujourd'hui, c'est du peuple français et des peuples de l'Union française qu'il s'agit, et à une époque bien dure et bien dangereuse Le message est clair, il faut établir une nouvelle constitution à une époque où la 4ème République est devenue obsolète. [...]
[...] L'installation de la 5ème République (1958) Un groupe de juristes et d'hommes politiques réunis autour de Michel Debré (fidèle du Général) rédige une nouvelle Constitution approuvée pour la plupart des votants lors du référendum du 28 septembre 1958 et en modifiant l'article 90 de la constitution de 1946 qui rendait longue et périlleuse la procédure de révision de la constitution. La nouvelle constitution reflète clairement, les conceptions politiques du général de Gaulle. Le régime est parlementaire, mais le pouvoir du chef de l'Etat est renforcé. Elu pour sept ans par un collège de notables, le président nomme le Premier Ministre et peut dissoudre l'assemblée nationale dès qu'elle a un an d'existence. Le droit de référendum lui est accordé, et il aussi les pleins pouvoirs pour 6 mois en cas de crise grave. [...]
[...] Il veut à la fois être un président dans la continuité du gaullisme mais aussi marquer une certaine ouverture. Son Premier ministre Jacques Chaban-Delmas applique une série de réformes, la Nouvelle Société qui vise à réduire les inégalités par la création du SMIC (salaire minimum interprofessionnel de croissance). Le président Pompidou est incontestablement plus européen que son prédécesseur, en 1972, il lance un débat sur l'intégration avancée de la France dans l'Europe. Le oui gagne à 68%. Mais Georges Pompidou meurt en avril 1974. [...]
[...] Il faut également noter 2 autres réformes constitutionnelles durant cette période. Le 6 novembre 1962, le général De Gaulle instaure l'élection du président de la République au suffrage universel direct, c'est la conséquence du référendum du 28 octobre. Enfin, le 20 décembre 1963, on assiste à une modification des dates des sessions parlementaires. Dans un référendum portant sur le transfert de certains pouvoirs aux régions et la fusion du Sénat avec le Conseil économique et socialhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_de_Gaulle - cite_note-44, de Gaulle proposait d'introduire des représentants des organisations professionnelles et syndicales au sein des conseils régionaux. [...]
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