IVe République, Discours du général de Gaulle, partis politiques, responsabilité ministérielle, instabilité gouvernementale, parlementarisme, projet de constitution du 19 avril 1946, pouvoir de l'Assemblée nationale
En 1946, la France panse ses plaies de guerre. Mais son avenir politique est incertain. Le nouveau projet de Constitution, dominé par les partis, inquiète le général de Gaulle. À Épinal, il prend la parole. D'une voix tonitruante, il dénonce : un État enchaîné aux partis, un exécutif impotent, des institutions fragiles. Son message est clair : ce projet ne bâtira pas une République forte !
[...] La responsabilité individuelle des ministres Le général de Gaulle critique la responsabilité individuelle des ministres devant l'Assemblée nationale. Il estime que cela les rendra vulnérables aux attaques des partis et les empêchera de se concentrer sur leur travail. Exemple : Le général de Gaulle cite l'exemple de la Quatrième République, où les ministres étaient constamment menacés de censure par l'Assemblée nationale, ce qui les rendait inefficaces. C. L'absence de contrepoids au pouvoir de l'Assemblée nationale Le général de Gaulle souligne que le projet de Constitution ne prévoit aucun contrepoids au pouvoir de l'Assemblée nationale. [...]
[...] La faiblesse des institutions de l'Union française Le général de Gaulle s'inquiète de la faiblesse des institutions de l'Union française. Il estime que le projet de Constitution ne donne pas à la France les moyens de maintenir son empire colonial. D. La suppression du droit de référendum Le général de Gaulle s'oppose à la suppression du droit de référendum. Il estime que le peuple français doit avoir le droit de se prononcer directement sur les grandes questions nationales. En conclusion, le discours d'Epinal révèle une critique acerbe du projet de Constitution de 1946 par le général de Gaulle. [...]
[...] Exemple : Le général de Gaulle cite l'exemple de l'inflation galopante en 1946, qui menace la stabilité économique de la France. B. L'indépendance de la justice menacée Le général de Gaulle critique le projet de Constitution pour sa menace à l'indépendance de la justice. Il estime que le pouvoir de nomination des magistrats par les partis politiques est une grave erreur. Exemple : Le général de Gaulle cite l'exemple de l'Italie, où le pouvoir de nomination des magistrats par les partis politiques a conduit à la corruption de la justice. [...]
[...] La division des partis Le général de Gaulle constate que la France est divisée par une multitude de partis politiques aux idéologies divergentes. Cette situation rend difficile la formation de gouvernements stables et cohérents. Exemple : En 1946, il existe plus de 20 partis politiques en France, ce qui rend impossible la formation d'une majorité stable à l'Assemblée nationale. C. Les dangers de l'influence des partis Le général de Gaulle met en garde contre les dangers d'un régime dominé par les partis. [...]
[...] La IVe République - Discours du général de Gaulle à Épinal septembre 1946 - Quelles critiques le général de Gaulle adresse-t-il aux partis politiques concernant le nouveau projet de constitution ? En 1946, la France panse ses plaies de guerre. Mais son avenir politique est incertain. Le nouveau projet de Constitution, dominé par les partis, inquiète le général de Gaulle. À Épinal, il prend la parole. D'une voix tonitruante, il dénonce : un État enchaîné aux partis, un exécutif impotent, des institutions fragiles. [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture