Mandat présidentiel, chef de la majorité, quinquennat, réforme constitutionnelle, effectivité gouvernementale, élection présidentielle, pouvoir d'action, Jacques Chirac, Président Valéry Giscard d'Estaing, Lionel Jospin, François Mitterrand, Ve République, Gaston Monnerville, action gouvernementale, campagne électorale, action publique, Didier Maus
Après avoir fait l'objet à plusieurs reprises de remise en question pour un abaissement à 5 ans, les tentatives de réduction du mandat se concrétisent au début de l'année 2000 lorsque l'ancien Président Valéry Giscard d'Estaing proposa cette réforme qui fut soutenue par le Premier ministre de l'époque Lionel Jospin et acceptée par le Président Jacques Chirac. Ainsi, le projet de révision fut adopté par les deux chambres et soumis au référendum le 24 septembre 2000. Plus tard, une révision de 2008 complète la réforme par une limitation du nombre de mandats à deux.
Cette réforme risque de bouleverser les institutions. C'est pourquoi Didier Maus, haut fonctionnaire et spécialiste du droit constitutionnel, décide de se pencher sur le sujet afin de démontrer l'évolution de la fonction présidentielle.
[...] Le calendrier électoral mis en place en France en 2000 présente des difficultés notables, mais il a également des avantages dans d'autres domaines, qui modifient tout autant le rythme de la vie politique française. Un calendrier électoral nonobstant avantageux dans d'autres domaines De prime abord, Didier Maus souligne l'avantage du quinquennat, qui permet non seulement au Président de la République d'agir, mais aussi d'en faire un réel bilan De plus, cette révision confère un certain renforcement de l'exécutif, dans le sens où elle permet de dégager un réel chef de la majorité Le quinquennat, une période raisonnable pour agir « Le principal avantage du nouveau calendrier est, sans discussion possible, l'existence d'une période de cinq années à la disposition du Président de la République, de son gouvernement et de sa majorité. [...]
[...] À la lumière de ces éléments, dans quelle mesure est-il possible d'affirmer que d'après Didier Maus, la révision constitutionnelle relative au mandat du Président de la République a modifié le rythme de la vie politique française ? Afin d'élucider cette question, le constitutionnaliste revient de prime abord sur les difficultés liées au nouveau calendrier afin de poursuivre avec une analyse des avantages de ce dernier (II). Les difficultés notables de la réforme constitutionnelle relative au quinquennat À la suite de la révision constitutionnelle sur le mandat présidentiel, Didier Maus constate une période où la France est peu gouvernée ainsi qu'une difficulté qui se présente au président nouvellement élu en début de mandat Une période de quatre mois caractérisés par une absence d'effectivité gouvernementale « Pendant quatre mois, la France, sauf crise majeure, est à peine gouvernée » pourquoi ? [...]
[...] » Limites Les pouvoirs du Président de la République n'ont pas changé. Il est simplement devenu, encore plus qu'avant, le vrai chef de la majorité, donc de l'exécutif. Nous rappelle le Discours de Bayeux de Charles De Gaulle : cohérent avec l'engagement de Didier Maus au sein d'Espoir, une revue de la Fondation Charles de Gaulle. [...]
[...] : élections législatives en juin Le nouveau président doit attendre les résultats des élections et la formation d'un nouveau gouvernement avant de pouvoir agir avec une majorité à l'Assemblée nationale. « Le très fort taux d'abstention lors des élections législatives en en 2012) montre que les électeurs considèrent cette élection comme une « confirmation » de la précédente. » = occasion de faire un choix significatif ou changer de direction politique Soulève des questions quant à la légitimité et à la représentativité des institutions démocratiques. [...]
[...] Le quinquennat, un nouveau rythme politique - Didier Maus (2012) - Dans quelle mesure est-il possible d'affirmer que la révision constitutionnelle relative au mandat du Président de la République a modifié le rythme de la vie politique française ? - Plan détaillé « Les conditions semblent aujourd'hui réunies pour que soit adopté le quinquennat. Le changement proposé, qui ne remet pas en cause l'équilibre des institutions, contribuera ainsi à la vitalité du débat démocratique. » affirme Jacques Chirac dans un décret du 12 juillet 2000. [...]
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