Léviathan, Thomas Hobbes, Etat de droit, Etat moderne, notions constitutives de l'état, souveraineté des États, article 544 du Code civil, article 1101 du Code civil, constitution de 1958, exercice du pouvoir, souveraineté
Aujourd'hui, l'État est fondamental. Juridiquement, le critère principal de l'État est celui de l'exercice de la souveraineté. Il se caractérise également par l'exercice de fonctions régaliennes. Ainsi, une conception plus moderne de l'État a été mise en place. Elle a notamment été conceptualisée par Martin Luther ou Machiavel et a remplacé une conception plus vieillissante. À noter que des critiques et des remises en cause des concepts d'État d'une part, et de nation d'autre part, ont vu le jour.
[...] Léviathan, extrait - Thomas Hobbes (1651) - Quels sont les enjeux de la création d'un État, d'une puissance commune ? Léviathan, Thomas Hobbes - 1650 Le philosophe Nietzsche a écrit « L'État est le plus froid des monstres froids. Il ment froidement ; et voici le mensonge qui s'échappe de sa bouche : « Moi l'État, je suis le peuple. » Nietzsche compare l'État à un monstre, à une créature monstrueuse. C'est également ce qu'avait fait, avant lui, Thomas Hobbes dans le Léviathan, au XVIIe siècle. [...]
[...] Le pacte et le transfert de pouvoir à un seul homme « L'accord entre les hommes n'existe qu'en vertu d'un pacte ». Le pacte serait alors la concrétisation de l'État. Il s'agit, en quelque sorte, des prémices du contrat que l'on connaît en droit civil et qui nécessite également un « accord de volontés entre deux ou plusieurs personnes » en vertu de l'article 1101 du Code civil. Puisque l'auteur caractérise ce pacte d'artificiel, car inconstant et non durable, il souhaite le coupler « d'un pouvoir commun pour les maintenir dans la crainte et diriger leurs actions vers le bien commun ». [...]
[...] Une loi est un texte voté par le Parlement délimitant les compétences de chacun, les droits, les devoirs et les obligations, et ce, sous le contrôle du Conseil constitutionnel. Les notions de démocratie et de contrôle de constitutionnalité ressortent ici. Un État sans cela n'est pas concevable aujourd'hui. En effet, « La justice commence avec la constitution d'un État » et d'une « puissance coercitive ». Selon Hobbes, des Hommes, bien qu'égaux, ne peuvent vivre sans État et donc sans sécurité, sans paix, sans justice ni loi. [...]
[...] La question qui se pose est la suivante : quels sont les enjeux de la création d'un État, d'une puissance commune ? Afin de répondre à cette question, il convient de s'intéresser, dans un premier temps aux dangers de l'égalité entre les Hommes dans un monde dépourvu d'état avant de se pencher, dans un second temps, sur la naissance de l'État et ses conséquences pour les Hommes (II). I. Les dangers de l'égalité entre les Hommes dans un monde dépourvu d'État La nature a voulu que les Hommes soient égaux. [...]
[...] « la paix et la défense commune ». Grâce à la puissance commune et la crainte naissent les lois, la justice, la protection, la défense, mais aussi et surtout, la notion de propriété. La puissance coercitive permet de « confirmer la propriété de ce qu'ils acquièrent par contrat mutuel « Le droit de propriété aujourd'hui a toute sa place également : il s'agit du droit de « jouir et de disposer des choses de la manière de la plus absolue pourvu qu'on n'en fasse pas un usage prohibé par les lois ou les règlements » en vertu de l'article 544 du Code civil. [...]
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