Gérard Marcou, droit, révision constitutionnelle, révision constitutionnelle de 2008, révision constitutionnelle de 2000, révision constitutionnelle de 1962, Constitution, Etat, régime, Mandat présidentiel, chef d'Etat, pouvoir exécutif, pouvoir législatif, Charles De Gaulle, Ve République, gouvernement
Le texte porté à l'étude est un extrait d'un entretien, accordé par Gérard Marcou, professeur en droit à l'université de Paris 1. L'extrait a été publié en octobre 2008 dans la revue Ena. Sa portée générale est sur la révision constitutionnelle de 2008, d'où on peut placer sa publication aussi (la révision constitutionnelle datant de 23 juillet de la même année). L'auteur ne se contente pas de parler seulement de la révision de 2008, mais il fait également référence aux révisions constitutionnelles antérieures, celles de 1962 et 2000.
[...] Sous la Ve République, aucun Président jusqu'à présent n'a pas effectué de troisième mandat. Avec l'évolution du régime une continuation du mandat du Président lui permet de concentrer le pouvoir et de mener sa politique pendant plusieurs années, si majorité il y a. La Ve République connait une « présidentialisation du régime « qui est associée au parlementarisme rationalisé. Au visa de ces révisions constitutionnelles le but est d'instaurer une stabilité institutionnelle entre le pouvoir législatif et exécutif. [...]
[...] En effet ce dernier a la naissance de la Ve République souhaitait renforcer le pouvoir exécutif, en l'inscrivant surtout dans la Constitution. La révision constitutionnelle de 1962 est révolutionnaire sur le fait qu'elle donne aux citoyens le choix direct par suffrage universel direct du chef de l'État, un suffrage qui donnera à ce dernier une sorte de « légitimité » vis-à-vis de la nation. L'auteur nous indique « qu'à la révision de 2008 ne remettent pas en cause les équilibres (ou déséquilibres) de l'institution instaurée par De Gaulle ». [...]
[...] Quant à la révision constitutionnelle de 2008, elle est liée aux évènements pendant le mandat du Président Sarkozy. Malgré le fait que le Président dispose des pouvoirs importants, le « laisser » au pouvoir pendant plus de dix ans ne correspond pas aux valeurs démocratiques de la Ve République. Les conséquences de ces révisions sous la Ve République Toute révision constitutionnelle a des conséquences dans le temps et par conséquent sur les gouvernements qui la suivent. Dans cette deuxième la cohérence entre le gouvernement et le chef de l'exécutif sera étudiée. [...]
[...] Ainsi une question importante se pose : Les trois révisions constitutionnelles datant de et 2008, qui concernent le statut du Président de la République, sont-elles avantageuses à ce dernier ? Afin de répondre à cette question, on abordera dans une première partie les révisions constitutionnelles portant sur le statut du chef de l'État. Ensuite on va étudier les conséquences de ces révisions sur la Ve République. Révisions constitutionnelles portant sur le statut du chef de l'État La Ve République a pour but de séparer le pouvoir législatif (qui crée des lois) et le pouvoir exécutif (celui qui exécute les lois). [...]
[...] Extrait d'entretien, revue ENA - Gérard Marcou (2008) - Les révisions constitutionnelles Extrait d'un entretien accordé par Gérard Marcou, Professeur à Paris, à la revue ENA (octobre 2008). Sujet : Les révisions constitutionnelles Le texte porté à l'étude est un extrait d'un entretien, accordé par Gerard Marcou, professeur en droit à l'université de Paris 1. L'extrait a été publié en octobre 2008 à la revue Ena. Sa portée générale est sur la révision constitutionnelle de 2008, d'où on peut placer sa publication aussi (la révision constitutionnelle datant de 23 juillet de la même année). [...]
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