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« Check and Balances », que l'on pourrait traduire par « contrôle et contrepoids ».
Cette doctrine a fortement influencé les fondateurs lors du travail de rédaction de la Constitution des États-Unis en 1787. Il en ressort une séparation des pouvoirs qui collaborent alors ensemble afin d'équilibrer les pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires.
Ainsi, le Président des États-Unis dispose du pouvoir exécutif et en dernier ressort il est en charge de l'armée et de la diplomatie. Le pouvoir législatif appartient au Congrès composé quant à lui par le Sénat et la Chambre des Représentants. Le pouvoir judiciaire revient aux juges et à la Cour suprême. Cette division s'effectue selon un processus de « contrepouvoir », où chacune des prérogatives de l'un vient contrebalancer celle de l'autre. Dans cette logique, le Président tient ainsi des pouvoirs de la Constitution, lesquelles sont limitées et équilibrées par notamment le Congrès et la Cour Suprême.
[...] L'auteur rappelle alors sans citer directement la Constitution les pouvoirs dont le Président jouit. En termes de politique intérieure, il nomme « les autres ministres publics et les consuls ( . ) et tous les autres agents des États-Unis dont la nomination n'est pas autrement prévue par la présente Constitution ». On le voit à travers ses termes, le Président intervient donc dans le pouvoir législatif, c'est en quelque sort le législateur en chef. Si l'auteur n'exprime que timidement cette idée, il convient de rappeler que le président exerce bel et bien une influence sur le programme législatif du Congrès. [...]
[...] Pour autant le texte met quant à lui en avant les nombreux pouvoirs du président. Cela me donne une idée : je peux confronter les pouvoirs du président tenus en vertu de la constitution avec ceux qu'il dispose effectivement dans la pratique. Ces deux types de pouvoirs qui reviennent au président sont repris par l'auteur : je ne m'inscris donc pas en hors sujet et je reste fidèle au texte. Idem pour la partie deux, je sais ce qu'est la notion de contrepouvoir, je l'explique et je l'illustre d'exemple. [...]
[...] En effet, le président aura le pouvoir sur l'avis conforme du Sénat de signer des traités pourvu que deux tiers des sénateurs donnent leur accord. Là encore l'auteur appuie le pouvoir du président dans la possibilité de l'avis conforme toutefois, il est limité par le pouvoir d'obstruction (filibuster) du Sénat qui peut bloquer la procédure si 60 voix sont réunies. Le texte ne précise pas toutefois que le président ne pourrait pas non plus s'opposer à la chambre des représentants dans la mesure où contrairement à ce qui se passe ne France où le président peut destituer l'Assemblée nationale. [...]
[...] C'est dans cette mesure que l'auteur répond dans ce texte à la question suivante : comment les pouvoirs du Président des États-Unis s'articulent-ils avec ceux des autres organes politiques ? Pour répondre à cette problématique, l'auteur vient décrire les pouvoirs du Président dans toutes ses étendues Pour autant, ce tableau politique doit être mis en lumière avec les prérogatives du Congrès et de la Cour Suprême. C'est donc de manière assez discrète que l'auteur rend compte de l'intervention régulière du pouvoir législatif et judiciaire dans le giron du pouvoir présidentiel, caractérisant ainsi le concept de contre-pouvoir (II). [...]
[...] Je vais vous expliquer : comme dans un conte l'histoire commence par la constitution qui donne des pouvoirs au président mais en fait en pratique il a de plus en plus de pouvoir (IB). Finalement ces pouvoirs sont en sommes étendus Pour autant la Constitution a limité ses pouvoirs avec les pouvoirs des autres organes notamment congrès et cour suprême (IIA). Mais l'actualité aujourd'hui témoigne de l'émergence d'un nouveau contrepouvoir avec les politiques fédérales des états (IIB). Imaginez raconter une histoire à un enfant, il faut que cela ait du sens. [...]
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