Jean Bodin, Philippe Braud, L'État, Sieyès, Rousseau, souveraineté populaire, souveraineté illimitée, souveraineté continue
Il faudrait d'abord rappeler la définition de la souveraineté telle que théorisée par Jean Bodin, en relevant son caractère absolu (qui implique une souveraineté illimitée et indivisible) et son caractère perpétuel (qui implique une souveraineté continue et perpétuelle). Rappeler également les théories de la souveraineté populaire de Rousseau et de la souveraineté nationale de Sieyès permettant d'expliquer davantage cette idée d'un détenteur collectif et théorique de la souveraineté.
[...] • Confirmer la critique de l'auteur tenant à la contrainte pesant sur certains États plus faibles diplomatiquement que d'autres, d'adhérer et de respecter certains engagements internationaux. Compléter son analyse en soulignant le fait qu'une conception purement juridique de la Souveraineté ignore cet élément et ne retient qu'un engagement libre de l'État souverain, ce qui tend à remettre en cause la pertinence de la notion de Souveraineté pour comprendre et analyser les relations internationales actuelles. Il y a une égalité de droit, mais une inégalité de fait entre les États. [...]
[...] • Confirmer la dernière partie du paragraphe soutenant que la Souveraineté est exprimée directement par une majorité prééminente sur une minorité (donner l'exemple du phénomène de fait majoritaire). Cela permet par ailleurs de remettre en cause l'idée d'un mythe de la souveraineté. En réalité, cette souveraineté dans l'État, soit populaire ou nationale, est inévitablement exercée à travers le système représentatif et donc à travers la volonté majoritaire. Il est enfin possible de nuancer ce dernier point en évoquant le rôle de contre- pouvoir de la minorité politique. II. La radicalité amplifiée du mythe de la souveraineté externe de l'État A. [...]
[...] L'État - Philippe Braud (1997) – L'idée d'une souveraineté mythique aujourd'hui remise en cause – Plan détaillé Commentaire de texte (Ph. Braud, L'État, Le Seuil, 1997) Problématique : En étudiant la position de l'auteur, il est intéressant de se questionner sur l'idée d'une souveraineté mythique aujourd'hui remise en cause. I. La nécessité sous-estimée du mythe de la souveraineté dans l'État A. Une théorie illusoire d'un détenteur collectif de la Souveraineté • Citer la première partie du second paragraphe du texte (jusqu'à « capacité de trancher »). [...]
[...] Une réalité inévitable d'un détenteur majoritaire de la Souveraineté • Citer la seconde partie du deuxième paragraphe. • Expliquer que la Souveraineté a nécessairement une dimension justificative du pouvoir, elle permet de comprendre et surtout de légitimer l'exercice du pouvoir par les gouvernants qui sont réputés exprimer la volonté du Souverain. • Nuancer le propos de l'auteur qui revendique que la Souveraineté est l'apanage d'un sujet collectif et immatériel. Cette idée n'est présente que depuis que la Souveraineté appartient à la Nation ou au Peuple, notamment à partir de la Révolution française. [...]
[...] • Nuancer en revanche sa position en expliquant que l'idée d'une Souveraineté pleine et entière appartenant aux États qui composent ces organisations régionales peut être préservée à travers, d'une part, leur liberté d'y adhérer ou de ne pas y adhérer et, d'autre part, la possibilité pour ceux-ci de mettre fin à tout moment à leurs engagements et donc de « retrouver » leurs compétences. Donner par ailleurs l'exemple récent du Brexit. • Ouvrir enfin sur la Souveraineté interne qui n'est pas abordée par l'auteur dans ce dernier paragraphe et qui est aujourd'hui aussi l'un des facteurs de remise en cause de la Souveraineté de l'État. [...]
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