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Michel Debré, un haut fonctionnaire, résistant et homme d'État français, fut le premier à occuper la fonction de Premier ministre au sein de la Ve République. Il occupa se statut de 1959 à 1962.
Celui-ci le 27 aout 1958, c'est-à-dire après les travaux préparatoires pour la Ve République, notamment concernant la Constitution, effectua un discours devant le Conseil d'État.
Ce discours eut pour but de présenter la Constitution à naitre, puis de définir le régime et les institutions qui seront mises en place.
Dans ces extraits, nous pouvons particulièrement observer la description, et la place qu'occupera le Président de la République au sein du régime avec les pouvoirs qu'il détiendra et la manière dont il sera élu.
[...] Un désir de stabilité pour un nouveau départ Face à l'état de crise, et de fragilité qu'avait connu la IVe République, ce nouveau régime qu'est la Ve république tentera alors de se construire sur des bases plus stables notamment grâce à la volonté et la nécessité d'un régime parlementaire rationnalisé puis par un Président de la République comme clé de voute et légitimement désigné Un régime parlementaire rationnalisé nécessaire Comme dit précédemment la France sous la IVe république fut victime d'une grande crise touchant plusieurs secteurs, mais surtout les secteurs de la politique et des institutions, alors la Ve République, comme nous le dit Michel Debré indirectement dans son discours, tentera de reconstruire un régime stable Pour ce faire, nécessite un régime parlementaire, et non pas présidentiel, car les citoyens français en ont peur notamment par des circonstances d'abus de pouvoir qu'ils avaient pu connaitre sous les régimes antérieurs = habitus Michel Debré insiste bien sur la nécessité de mettre en place un régime parlementaire, mais il fait également qu'il veut que celui-ci soit rationalisé suite aux abus de celui-ci sous la IVe République. Celui-ci permettra alors de maintenir un régime stable. Un président comme clef de voute et légitimement désigné Une République nécessite un Président de la République en tant que chef de l'État. Michel Debré qualifie le Président de la République au sein du régime comme étant « la clef de voute » du régime. [...]
[...] La Ve République tentera alors de se créer en s'appuyant sur un acteur clé de cette période : de Gaulle et qui lui tentera à son tour d'assurer une meilleure stabilité politique et institutionnelle. Par ce contexte complexe dont né la Ve République, nous allons voir ici comment Michel Debré perçoit l'élaboration de la Ve République. En premier lieu, nous verrons comment l'auteur de ce discours présente la fonction présidentielle et l'étendue de son pouvoir puis ensuite, nous verrons que cette Ve République souhaite se construire sur une certaine stabilité (II). [...]
[...] Discours de Michel Debré devant le Conseil d'État - 27 aout 1958 - comment Michel Debré perçoit-il l'élaboration de la Ve République ? Afin de passer à la Ve République, il fallut nécessairement la chute de la IVe République. Michel Debré, un haut fonctionnaire, résistant et homme d'État français, fut le Premier à occuper la fonction de premier ministre au sein de la Ve République. Il occupa se statut de 1959 à 1962. Celui-ci le 27 aout 1958, c'est-à-dire après les travaux préparatoires pour la Ve République, notamment concernant la constitution, effectua un discours devant le Conseil d'État. [...]
[...] Cela implique alors qu'il ne peut pas être élu au suffrage universel, car cela impliquerait un régime idéologiquement présidentiel avec beaucoup de pouvoir selon ce que dit Michel Debré de ce que ressentent les citoyens. À l'inverse, il ne doit pas être élu uniquement par le parlement, car la légitimité ne saurait être assez présente. Pour cela Michel Debré présente un électorat composé d'élus politiques, mais qui ne sont pas que des parlementaires. C'est-à-dire qu'il y aurait des parlementaires, des conseillers généraux et des conseillers municipaux afin que la légitimité de celui-ci soit la plus correcte possible. [...]
[...] Celui-ci travaille en étroite collaboration avec les ministres et notamment avec le Premier ministre qui doit être présent pour toutes les négociations internationales et pour signer des traités, car le président sur ce point-là possède particulièrement des pouvoirs formels, et il n'est pas celui qui doit prendre en premier les grandes décisions, il y a donc le Premier ministre contre signataire sur les actes que prend le Président de la République. En revanche le droit de dissolution est dispensé de contre seing. [...]
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