Discours devant le Conseil d'État, extrait - Michel Debré (27 août 1958) - En quoi le discours de l'auteur témoigne-t-il de l'évolution du rôle présidentiel et des modalités de désignation du président de la République dans le cadre de l'adoption de la Constitution de 1958 ? - Plan détaillé

Extraits

[...] « Les inconvénients de cette force considérable des petites communes accorde aux grandes villes une représentation équitable [?] » - Le Président étant également le « Président de la Communauté » l'élection au suffrage universel direct n'est pas une solution, car il conduirait à une surreprésentation de la Communauté. « On est alors mené à un collège composé d'élus politiques qui ne soient pas seulement les parlementaires » - L'élection du Président doit lui permettre d'obtenir une forte légitimité. Michel Debré propose un électorat composé d'élus politiques avec des parlementaires, des conseillers généraux et des conseillers municipaux. Le Président apparaît ainsi comme une figure centrale et éminente de la République, et devient le relais des institutions (Cf. [...]

[...] La désignation du président de la République : enjeux et modalités Le discours de Debré présente la limite de la désignation par le Parlement et explique les enjeux du recours au suffrage universel indirect A. La limite de la désignation par le Parlement « Peut-on continuer de le faire désigner par les deux chambres du Parlement ? Nous savons où mène un tel collège électoral » - Michel Debré affirme que le Président de la Ve République doit être "bien plus qu'un arbitre entre les partis" ce qui n'a pas été le cas dans les régimes précédents. [...]

[...] Discours devant le Conseil d'État, extrait - Michel Debré (27 août 1958) - En quoi le discours de l'auteur témoigne-t-il de l'évolution du rôle présidentiel et des modalités de désignation du président de la République dans le cadre de l'adoption de la Constitution de 1958 ? - Plan détaillé I. Extrait II. Plan détaillé 1. Le président de la République : clé de voûte du régime parlementaire Le Président de la République conserve ses pouvoirs « classiques » au sein du régime parlementaire tout en voyant ses prérogatives s'élargir A. [...]