Commentaire du discours de Charles De Gaulle à Bayeux le 16 juin 1946.
[...] Le discours du 16 juin 1946 est l'un des plus importants discours du Général De Gaulle. Dans ce discours resté célèbre, il expose sa vision de l'organisation politique d'un Etat démocratique fort. Il n'est cependant pas suivi, car la gauche, les démocrates-chrétiens et une partie de la droite considèrent que ses idées sont trop éloignées de la tradition républicaine et parlementaire. Fort de son constat des dysfonctionnements des institutions de la IIIème république, De Gaulle propose sa vision des institutions. [...]
[...] De Gaulle présente ensuite les différentes missions du Président : il nomme les ministres, ainsi que le Premier Ministre qui à la charge de diriger la politique du gouvernement, il promulgue les lois et prend des décrets, il préside le Conseil du gouvernement et bien sur il sert d'arbitre au dessus des contingences politiques De Gaulle rappelle ici une de ses idées fondamentales : le Président est un arbitre au dessus de tout, qui œuvre pour la continuité. Il est aussi garant de l'indépendance nationale selon De Gaulle. En cas de crise, le Président est garant pour sa patrie. Il s'agit là d'une idée assez nouvelle. [...]
[...] La soif de liberté se fait vite entendre dans la foule. Pour De Gaulle, la fin de l'aventure est une triste réalité : à force de rencontrer des obstacles de plus en plus grands, l'édifice grandiose s'écroule dans le malheur et dans le sang La dictature mène donc clairement à la chute de la Nation, cela ne fait aucun doute pour lui. Le désordre que cela donne n'a rien de bénéfique pour un pays et pour ses citoyens : La Nation se retrouve rompue, plus bas qu'elle ne l'était avant que l'aventure commençât Après avoir évoqué les désordres que peuvent causer des mauvais régimes et les dictatures, De gaulle va présenter l'idée qu'il a des institutions. [...]
[...] Déjà meurtrie par le Première Guerre Mondiale, elle vient tout juste de sortir de la Seconde : ce sont les épreuves inouïes qui ont ébranlées la France et qui l'ont mise au seuil d'un état critique. Le pays va devoir se reconstruire et essayer de poser de nouvelles bases après la dure période passée, constituée par la guerre et le régime dictatorial de Vichy. Après avoir évoqué la situation interne de la France, De Gaulle parle de la situation internationale. [...]
[...] Dans sa présentation du pouvoir législatif, De Gaulle explique qu'une première Assemblée serait élue au suffrage universel et direct, et que celle-ci aurait comme pouvoir de voter les lois et les budgets définitivement. Pour De Gaulle, le régime parlementaire est la solution, mais il insiste sur la nécessité qu'il y ait une deuxième Assemblée, élue et composée d'une autre manière dont les conseillers municipaux et généraux en éliront les membres. Il s'agit la d'un perfectionnement de la procédure législative, mais la seconde chambre ne doit pas être le Sénat de la IIIème République, car De Gaulle veut éviter les dérives qui ont mené ce régime à sa perte, c'est-à-dire un Sénat et une Assemblée plus puissantes que le Président. [...]
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