Discours de Bayeux, Charles de Gaulle, discours du 16 juin 29146, ancien régime, GPRF Gouvernement Provisoire de la République Française, assemblée constituante, MRP Mouvement Républicain Populaire, loi du 2 novembre 1945, régime politique, organisation institutionnelle, commentaire de texte
Après la libération de la France, le Gouvernement Provisoire de la République Française est à la tête du pays jusqu'à l'adoption d'une nouvelle constitution. Sortant tout juste de la Seconde Guerre mondiale, la priorité est donnée à la reconstruction de la France et à la participation à des alliances internationales comme l'ONU et l'OTAN. Le 21 octobre 1945 sont organisés deux référendums dont le premier, porte sur le choix des institutions et le second sur l'étendue des pouvoirs de l'assemblée constituante.
[...] En quoi le discours de Bayeux montre-t-il la volonté de De Gaulle à ne pas suivre l'exemple des anciens régimes ? I. La médisance des anciens régimes et du passé de la France Dans la première moitié de son discours, le général de Gaulle revient sur les épreuves que la France a endurées et il rappelle dans l'autre moitié le faible rôle du chef de l'État pendant la IIIe République. A. Les raisons de la nécessité d'établir l'organisation institutionnelle Dès le début de son discours, de Gaulle exprime sa volonté d'unité nationale suite au régime de Vichy, qui opposait les adhérents de Pétain aux résistants. [...]
[...] Par conséquent, Charles de Gaulle veut accorder autant de pouvoirs à l'exécutif et au législatif pour que les organes puissent se faire chacun contre poids et éviter que le Parlement soit supérieur aux autres comme lors de la IIIe République. De plus, le Général veut créer le Conseil de l'Union française. Ce conseil aura la particularité de regrouper les représentants de plusieurs organisations économiques et intellectuelles qui débattront dans plusieurs sujets relatifs aux budgets, aux relations extérieures ou à la défense nationale par exemple. [...]
[...] Le régime parlementaire de la IVe République est caractérisé par une instabilité gouvernementale et par un déséquilibre des chambres parlementaires causées par une rationalisation du parlementarisme défectueuse, c'est pourquoi nombreux sont ceux qui considèrent que la IVe République était un succédané de la IIIe République. Lors de la Guerre d'Algérie, le général de Gaulle est rappelé et se dit « prêt à assumer les pouvoirs de la République ». Le président René Coty lui demandera de former le gouvernement. Puis, dans le contexte de la guerre, de Gaulle réussit à obtenir les pleins pouvoirs et le droit de procéder à une révision constitutionnelle. [...]
[...] Cette loi correspond à une mini constitution qui organise les institutions et un régime parlementaire. L'assemblée constituante a proposé une première fois un projet de constitution organisant les institutions et garantissant les droits des Français. Cependant, ce projet fit l'objet d'un référendum et il fut refusé. Une nouvelle assemblée constituante fut élue et celle-ci élabora un deuxième projet, qui deviendra la nouvelle Constitution du 27 octobre 1946, marquant ainsi le début de la IVe République. Après l'élection de la seconde Assemblée constituante, le Mouvement républicain populaire, proche de Charles de Gaulle, prend de l'ampleur. [...]
[...] On retrouve cette idée d'union des territoires dans la constitution de la IVe République avec la création de « L'Union française » qui regroupe la métropole et les territoires d'outre-mer, dont les habitants possèdent en théorie la nationalité française. Ainsi, l'organisation du Parlement et ses pouvoirs sont régis par les articles 24 à 33 de la Constitution. En accord avec la volonté de De Gaulle, l'article 24 organise un Parlement bicaméral, l'Assemblée nationale représentant le peuple et le Sénat représentant les collectivités territoriales. [...]
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