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La loi du 2 novembre 1945 met en place un gouvernement provisoire, qui organise les institutions et un régime parlementaire. L'assemblée constituante propose un projet de constitution, qui fera l'objet d'un referendum, qui sera refusé. Une deuxième assemblée constituante est élue et va élaborer un deuxième projet, qui deviendra la nouvelle Constitution du 27 octobre, le début de la IVe République.
Cette nouvelle Constitution est adoptée malgré l'opposition du général de Gaulle qui avait exprimé son désaccord en démissionnant de la scène politique française début 1946. Douze ans plus tard, en 1958, les idées portées lors de ce discours vont remettre en question l'existence et l'efficacité de la IVe République.
L'objet du discours est très clair et il est soutenu par le constat des dysfonctionnements de la IIIe République, d'où général de Gaulle propose une nouvelle conception d'organisation institutionnelle.
[...] Pour assurer le partage équitable des forces en présence, il est nécessaire d'instaurer un contrepouvoir efficace à ces deux chambres : un exécutif fort qui sera le garant de l'État. Un exécutif fort, représenté par le Président, garant de l'État De Gaulle exprime une détermination très forte pour souligner l'importance du chef de l'État, contrairement à la IIIe République ou son rôle était très faible. Il veut que l'élection du président soit moins dépendante que les élections du Parlement. De Gaulle énonce les différents pouvoirs du chef de l'État, où il affirme que « c'est au chef de l'État la mission de nommer les ministres . [...]
[...] C'est un élément très important, surtout pour rétablir la France à la suite des pertes lors de la Seconde Guerre mondiale. La plus grande crainte de Charles de Gaulle était le retour à un régime d'assemblée tel que celui de la IIIe République, où le parlement détient le pouvoir législatif et exécutif. Le refus du régime de la IIIe République La IIIe République est critiquée par de Gaulle pour deux raisons principales : La division du suffrage qui a amené à la rivalité des partis politiques. L'instabilité gouvernementale et institutionnelle. [...]
[...] Le 16 juin 1946 à Bayeux, le général de Gaulle se prononcera sur la conception de l'État français et ses institutions. Ce discours se déroule dans le contexte de la suite de la Seconde Guerre mondiale et l'instabilité politique de la IIIe République. Le lieu est symbolique, étant donné que Bayeux est la première ville libérée par les alliés. Ce discours aura lieu lors du second anniversaire de la libération, dont il présentera ses idées politiques sur la conception d'État. [...]
[...] Il s'agit donc de s'interroger à travers ce texte sur la conception qu'a le général de Gaulle de l'État et l'organisation institutionnelle. Pour traiter cela, on va aborder l'opposition avec les régimes précédents et ensuite la reprise des idées dans la Constitution de la Ve République. Le refus des anciens régimes en France Le général de Gaulle insiste sur l'instauration d'un nouveau régime politique en France, notamment pour empêcher le parlement de monopoliser les deux pouvoirs les plus importants, l'exécutif et le législatif. [...]
[...] Après avoir exprimé son point de vue et sa détermination de ne pas reproduire les erreurs des régimes précédents, de Gaulle a révélé sa vision de l'organisation institutionnelle. La vision de Charles de Gaulle pour un nouveau régime : les éléments fondateurs de la Ve République Dans ce discours, de Gaulle révèle deux objectifs pour le nouveau régime, la nécessité du bicaméralisme et la présence d'un exécutif fort. La nécessite du bicaméralisme La Constitution de la IVe République prévoyait une seule chambre, tant que de Gaulle envisage l'existence de deux chambres parlementaires. [...]
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