Suffrage universel direct, régime, Charles De Gaulle, légitimité, chef de l'État, République, Ve République, discours du 25 août 1944, régime démocratique, référendum, IVe République, République des partis, référendum législatif, scrutin indirect, peuple
Par son allocution, le Général expose les caractéristiques particulières de la Ve République, régime parlementaire, dans lequel la figure du Président de la République est prépondérante, et il met en parallèle le régime de la IVe République, qu'il qualifie de désastreux. L'élection au suffrage universel permettrait selon lui de renforcer la légitimité du Président de la République, légitimité déjà souhaitée lors de l'élaboration de la Constitution, qui avait placé le chef de l'État en tant que « clé de voute des institutions ».
[...] Il demande clairement au peuple de faire un choix et le pousse dans le sens du suffrage universel direct. Ce choix « engagera le destin de la France », dit-il, car cela modifiera la légitimité du Président de la République, le chef de l'État, en le mettant à égalité des députés, élus également au suffrage universel direct, et cela permettra de placer réellement le Président comme tête de l'État. « Je crois, en toute conscience, que le peuple français doit marquer maintenant par un vote solennel qu'il veut qu'il en soit ainsi aujourd'hui, demain et plus tard ( . [...]
[...] Discours du 25 août 1944 - Charles de Gaulle - Dans quelle mesure l'institution du suffrage universel direct serait-elle bénéfique pour le régime de la Ve République, permettant une légitimité plus importante du chef de l'État ? « La parole est au peuple. La parole du peuple, c'est la parole du souverain », affirme Charles de Gaulle dans son discours du 25 août 1944. Il aborde alors le sujet de la souveraineté du peuple, et montre que la parole du peuple doit être la plus importante dans un régime démocratique. [...]
[...] Il insiste une nouvelle fois sur souveraineté du peuple et le fait que la Constitution lui donne ce droit de demander clairement son avis au peuple. Charles de Gaulle rajoute que « il est bien évident que ma tâche sera terminée aussitôt et sans retour » si la réponse du peuple est négative ou même si « la majorité des « oui » est faible, médiocre, aléatoire ». En effet, il décide de mettre sa fonction en jeu, montrant encore une fois ce lien important qu'il souhaite conserver entre le peuple et lui, et plus généralement ses successeurs. [...]
[...] Un lien traduit par le référendum législatif Dans son allocution, Charles de Gaulle insiste sur le principe du référendum législatif, par lequel « notre peuple », comme il le répète, a adopté la Constitution de 1958. De plus, il rajoute que « par le même vote, notre peuple a institué un Président { . } et a confirmé le référendum qui permet au Président de soumettre directement au pays ce qui peut être essentiel. ». Le peuple a alors accepté le principe du référendum législatif, prévu dans la Constitution à l'article 11, qui correspond à un pouvoir propre du Président de la République, c'est-à-dire que c'est une décision qu'il prend seul. [...]
[...] Au-delà de ce lien existant entre le chef de l'État et voulu par Charles de Gaulle, le Général souhaite montrer la figure importante du chef de l'État au sein de la Ve République, qui serait légitimée par le suffrage universel direct. La question nécessaire de la légitimité du chef de l'État La figure du Président est prévue dans la Constitution de 1958 comme étant importante, vue comme la « clef de voûte » des institutions et cette figure pourrait être légitimée notamment par la désignation par le suffrage universel direct Le chef de l'État en tant que « clef de voûte » des institutions Comme le rappelle le Général, « notre peuple a institué un Président, chef de l'État, guide de la France, clef de voûte des institutions ». [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture