La démocratie sa nature sa valeur, Hans Kelsen, 2004, minorités, majorités, complémentarité, démocratie parlementaire, démocratie directe, oligarchie, régime démocratique, Parlement, citoyenneté, volonté générale, liberté, procédure parlementaire, droits de l'homme, respect des droits de l'homme, protection de l'individu, parlementarisme, lois ordinaires, lois constitutionnelles, Constitution française
Le premier parlement de l'histoire est celui de Montfort en Angleterre en 1265. Mais à cette époque, soit au XIIIe siècle, le vote était effectué par une très faible minorité : nous pouvions presque parler d'oligarchie. L'émergence de la démocratie se fait petit à petit lorsque les philosophes humanistes commencent certaines recherches ayant pour but principal l'organisation de la société face à la concentration du pouvoir détenu par l'Église à cette époque. Mais bien avant cela, comme nous le savons bien, la démocratie prend ses racines au sein de la société athénienne autour du Ve siècle avant J.-C. En revanche, de nos jours, la démocratie est bien loin de n'être connue de personne ; nous pouvons citer plusieurs pays connaissant un régime démocratique. Mais ce qui nous intéresse davantage ici est la démocratie parlementaire, le régime démocratique le plus répandu dans le monde actuel : elle y est présente en Angleterre, Espagne, Canada...
La démocratie parlementaire est une forme de régime démocratique qui s'appuie principalement sur le Parlement, qui est composé de représentants élus par le peuple, ici, nous pouvons dire : par les citoyens.
[...] Par ailleurs au sein d'une procédure parlementaire (exemple du vote d'une loi), deux partis vont se créer : la majorité et la minorité. Ces deux-là parfois en concurrence et pouvant causer certaines défaillances, en démocratie directe notamment, sont en réalité, selon Kelsen, très complémentaires. Et chacun d'entre eux possède leurs droits de l'homme et leurs libertés fondamentales en tant que personnes. En quoi pouvons-nous dire qu'une protection des minorités existe ? Et dans quelle mesure les minorités et les majorités se voient-elles être complémentaires dans les démocraties parlementaires, selon Kelsen ? [...]
[...] L'unanimité rendrait les choses simples, et les choses simples ne donne pas accès à la communication et au débat= cela possible dans démocratie parlementaire entre les membres représentants du peuple où chacun peut s'exprimer librement. Texte avec n° des lignes « Empêcher la domination d'une classe, c'est précisément ce que le principe 2. majoritaire est en état de faire dans le cadre du parlementarisme. Il est déjà caractéristique qu'il se montre en fait conciliable avec la protection de la minorité. [...]
[...] En effet, la démocratie parlementaire les assure dans leur intégralité. C'est dans ce cadre que nous allons donc voir qu'au sein d'une démocratie parlementaire, il n'existe plus seulement une protection des individus au sens individuel, mais des individus au sein d'un groupe, qui est ici une minorité et que cette minorité en question profite également d'une mise en avant de leur droit comme c'est le cas pour la majorité D'une protection de l'individu à une protection des minorités Deux partis se forme lors d'une procédure parlementaire : les minorités et les majorités : mais afin de permettre aux deux partis d'être libre lors de cette ci, la protection des droits de l'homme leur est garantie= Les droits de l'homme sont à l'origine perçus comme « une protection de l'individu » (ligne et dans un groupe les minorités sont aussi des individus protégés par les droits de l'homme. [...]
[...] La démocratie, sa nature, sa valeur - Hans Kelsen (2004) - Dans quelle mesure les minorités et les majorités se voient-elles être complémentaires dans les démocraties parlementaires ? Commentaire : KELSEN, Hans, La démocratie, sa nature, sa valeur, trad. Charles Eisenmann, préf. Philippe Raynaud pp. 63-65. [...]
[...] Nous parlons dès lors de décisions collectives, soit celle-ci est une règle de partage qui assure l'intégrité de tous au sein du parlement. Nous entendons à travers le principe d'intégrité : l'expression de la volonté générale, qui inclus la volonté de tous et qu'en cela, la minorité est le complément de la majorité L'expression de la volonté générale Au sein d'une démocratie, la volonté générale est primordiale, mais elle n'a pas besoin d'être absolue = Kelsen nous dit : « il apparaît maintenant que le principe d'une majorité renforcée peut constituer dans certaines circonstances une approximation plus grande encore de l'idée de liberté, parce qu'elle représente une certaine tendance à l'unanimité dans la formation de la volonté générale »( 37-40) = soit que la majorité renforcée, absolue, ou même l'unanimité, ne fait finalement que restreindre la liberté qui nous est accordée, alors que celle-ci nous permet à tous de donner notre opinion = Et pour Kelsen la volonté générale finalement c'est l'expression de l'idée de chacun= cela est possible au sein d'une démocratie parlementaire Volonté générale = liberté = liberté d'expression= aucune mauvaise ou bonne idée concrète, le but de la procédure parlementaire est cette opportunité de débat, de discussion et d'expression de tous. [...]
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