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François Hollande est un homme d'État français, élu Président de la République française le 15 mai 2012. C'est le 31 mars 2011 qu'il se déclare officiellement candidat à la primaire présidentielle socialiste.
Lors du débat télévisé de l'entre-deux-tours, le 2 mai 2012, François Hollande face à son adversaire à la présidentielle, Nicolas Sarkozy utilise un syntagme répété « Moi, Président de la République » qui sera particulièrement repris et commenté par la presse.
[...] Il est nécessaire de préciser qu'à partir de cet instant, contrairement à précédemment où il utilisait des propositions négatives pour dénoncer, François Hollande utilise désormais des propositions affirmatives pour énoncer des promesses. « Moi, Président de la République, je ferai fonctionner la justice de manière indépendante ( . je ferai en sorte que mon comportement soit en chaque instant exemplaire ». Pour mémoire, deux catégories de magistrats subsistent au sein de l'ordre judiciaire : d'une part, les magistrats dits du siège, qui sont indépendants et d'autre part, les magistrats dit du parquet, qui eux dépendent du ministère de la Justice, et donc en d'autres termes, à l'exécutif. [...]
[...] Hollande, en plus de vouloir être un président qui serait « normal », serait un président juste François Hollande, un Président de la République responsable « ( . bien sûr que le Président doit être à la hauteur de ces sujets-là, mais il doit aussi être proche du peuple, être capable de le comprendre ». Dans cette dernière phrase, l'ancien Président de la République rappelle implicitement les trois responsabilités du chef de l'État selon lui. En effet, un chef d'État responsable est un chef capable de gérer les conflits mondiaux en intervenant pour se défendre ou en défendant les pays alliés. [...]
[...] Ainsi, Hollande rappelle que le président doit mener une politique étatique et non de partie politique. De cette manière, il implicite que la séparation des pouvoirs ne serait potentiellement pas respectée par Sarkozy. En somme, le candidat à la présidentielle se rapporte dans son discours aux réunions du premier cercle. En effet, il blâme Éric Woerth et Nicolas Sarkozy pour l'organisation de différentes réunions, tenues dans le secret le plus total, lorsque Sarkozy était au pouvoir dans l'objectif d'encourager des dons conséquents à l'UMP. [...]
[...] Alors, il est possible de se demander : de quelle manière François Hollande répond-il à la question posée relative à la présidence ? Pour répondre à cette question, dans la chronologie tenue par le prédécesseur d'Emmanuel Macron, il est nécessaire d'analyser d'une part, un discours attrayant et d'autre part, un discours responsabilisant (II). Un discours attrayant Français Hollande introduit son discours en y impliquant le peuple français et explique en quoi, il serait un président juste François Hollande, un Président de la République proche du peuple « Un Président qui, d'abord, respecte les Français, qui les considère ». [...]
[...] Un discours responsabilisant François Hollande termine son discours en évoquant une présidence normale et les responsabilités à la charge d'un président selon lui et que ce dernier doit honorer François Hollande, un Président de la République « normal » « J'avais évoqué une présidence normale ». Il est important de souligner la répétition de cette phrase. En effet, l'ancien prédécesseur d'Emmanuel Macron n'a eu de cesse de la répéter dans ses discours et dans les médias, qu'il serait un président normal. « Rien n'est normal quand on est Président de la République, puisque les conditions sont exceptionnelles, le monde traverse une crise majeure, en tout cas l'Europe ». [...]
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