Jacques Chirac, Valéry Giscard d'Estaing, gouvernement, cohabitation, président de la République, premier ministre, pouvoirs du Premier ministre, Ve République
Le 25 août 1976, Jacques Chirac, alors Premier ministre du Président Valéry Giscard d'Estaing (VGE) depuis le 27 mai 1974, annonce sa démission et celle de son gouvernement, du fait de profonds désaccords avec le Président de la République.
[...] Le Premier ministre, chef de l'exécutif gouvernemental doit néanmoins disposer de marges de man?uvres dans son action Aux termes de l'article 20 précité de la Constitution, « le Gouvernement détermine et conduit la politique de la nation ». Il à sa tête (article le Premier ministre qui exerce le pouvoir réglementaire, notamment d'exécution des lois et « nomme, sous réserve des dispositions de l'article 13 aux emplois civils et militaires ». Le PM est donc le chef de l'administration de la nation ce qui, par définition, est censé lui conférer des prérogatives importantes. Pour reprendre l'analyse de G. [...]
[...] 1993-1995 (PR : Mitterrand ; PM : Balladur) ; ? 1997-2002 (PR : Chirac ; PM : Jospin) - En période de cohabitation, c'est la lettre de la Constitution et non l'esprit qui s'applique. C'est un cas dans lequel l'on peut réellement considérer que le président préside et le Gouvernement gouverne. [...]
[...] Allocution télévisée du 16 juin 1975 et Déclaration du 25 août 1976 - La démission de Chirac en 1976 Le 25 août 1976, Jacques Chirac, alors Premier ministre du Président Valéry Giscard d'Estaing (VGE) depuis le 27 mai 1974, annonce sa démission et celle de son gouvernement, du fait de profonds désaccords avec le Président de la République. Dans sa déclaration de démission, Chirac indiquait ne plus disposer des moyens qu'il estimait « nécessaires pour assurer efficacement [ses] fonctions ». Un an auparavant, dans une allocution télévisée, celui-ci affirmait que « le rôle du Premier ministre est un rôle de coordination Si, pour une raison ou une autre, le Président de la République retire un tant soit peu de sa confiance au Premier ministre, l'esprit, non la lettre de nos institutions, selon moi, impose au Premier ministre de se retirer. [...]
[...] En cas de cohabitation, le Premier ministre retrouve toutes ses prérogatives et le Président ne conserve un rôle actif, pour l'essentiel, qu'en matière de politique étrangère ainsi que dans le domaine de l'article 13 (signature des ordonnances et des décrets délibérés en conseil des ministres). Conclusion : - Il faut donc bien distinguer, s'agissant des rapports entre Président de la République et Premier ministre, selon que l'on se trouve en période de cohabitation ou non - Il n'y a eu en tout que trois cohabitations sous la Ve République ? 1986-1888 (PR : Mitterrand ; PM : Chirac) ; ? [...]
[...] Il met fin à ses fonctions sur la présentation par celui-ci de la démission du Gouvernement ». Néanmoins, en période de concordance majoritaire, c'est-à-dire lorsque les majorités parlementaires et présidentielles sont issues du même bord politique, le PR est en général, également, l'homme fort de son parti politique. Et c'est de ce parti politique, majoritaire, au moins à l'Assemblée nationale, que sera alors issu le Gouvernement et son Premier ministre. Il est donc aisé de concevoir que le Président aura une influence déterminante dans le choix du PM et sur son action une fois en poste. [...]
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