Article 3 de la Constitution de 1958, suffrage universel, participation efficace, souveraineté nationale, exercice, prospérité économique, peuple, citoyen, représentant, politique, élection, pouvoir, promesse, révocation
Aucune société démocratique, ni monarchique, ni de toute autre forme, ne peut survivre sans prospérité économique, et ce, peu importe les droits et libertés que les pouvoirs publics d'un Etat de droit peuvent offrir aux citoyens. De même que les aides de l'Etat ne créent pas de valeur, car par leur essence, les aides de l'Etat ne sont pas des investissements financiers, et n'ouvrent donc droit à aucune contrepartie financière ou retour sur investissement. Cependant, dans un État droit, et comme le dispose l'article 3 de la Constitution de 1958, le peuple est souverain. Ce qui signifie que nonobstant des aides qu'il reçoit de l'Etat, lequel s'endette auprès des banques et auprès des investisseurs dans les marchés financiers, il dispose du pouvoir d'élire des représentants, lesquels seront investis spécifiquement d'une mission poursuivant l'enrichissement du peuple, conformément aux dispositions de l'article 3 de la Constitution de 1958.
[...] Cette définition établie, il convient de s'interroger : dans quelle mesure le suffrage universel est-il un moyen de participation efficace à l'exercice de la souveraineté nationale pour la prospérité économique du peuple ? L'article 3 de la Constitution de 1958 accorde au peuple le droit de désigner par voie de suffrage universel ses représentants politiques, lesquels il peut mandater pour l'augmentation de la valeur de ses revenus, par la création de nouveaux marchés et de nouvelles opportunités économiques et lucratives afin de poursuivre l'intérêt supérieur de la prospérité financière du peuple Cependant, il n'en demeure pas moins qu'une fois ces représentants sont élus, il ne pèse sur eux aucune obligation de résultat, et ils peuvent ainsi dévier de leur recherche active de l'augmentation des revenus par de nouvelles opportunités économiques pour l'ensemble de la population, jusqu'à se désengager de manière significative et même définitive, même si leur reconduction peut être liée à l'accomplissement ou non de la mission pour laquelle ils ont été mandatés (II). [...]
[...] En effet, aucune disposition de la Constitution n'impose aux représentants de rendre des comptes au peuple durant leur mandat. Ainsi, que ce soit pour des raisons de force majeure résultant de contraintes politiques internes ou européennes, ou pour des raisons de difficultés engendrées par des conjonctures économiques, ou encore pour des raisons purement personnelles en poursuivant un agenda personnel, aucun représentant n'est tenu de suivre à la lettre le programme révélé au peuple lors de sa campagne électorale, en l'occurrence sa campagne consistant en la création d'opportunités économiques et lucratives réelles et sérieuses amenant à l'augmentation des revenus de ses électeurs. [...]
[...] Autrement dit, il se contraint d'accomplir sa mission dans les limites de ses capacités intellectuelles et, dans la poursuite de l'amélioration de la situation financière de ses électeurs par l'augmentation de leurs revenus. L'impossibilité du peuple à révoquer les élus L'autre versant de la liberté des représentants à ne pas accomplir leur mission électorale réside dans l'impossibilité ou l'incapacité du peuple à révoquer ses représentants. En effet, le mandat politique n'est pas révocable, contrairement au mandat civil prévu par l'article 1984 du Code civil, lequel dispose que toute personne physique ou morale, soit le mandant, peut donner à une autre personne, soit le mandataire, le pouvoir de faire quelque chose pour son compte et en son nom, et, les dispositions de l'article 2003 du même code accordant au mandant de révoquer ou de congédier son mandataire. [...]
[...] Ainsi, implicitement les dispositions de l'article 3 de la Constitution de 1958, incite le peuple, à savoir les citoyens français dans leur ensemble à élire par voie de suffrage direct ou indirect des personnes qu'ils jugent aptes à la prise de fonction publique d'élus de la République. Dès lors, il est permet de dire que tout citoyen éclairé doit s'informer non seulement sur les précédents judiciaires des candidats à l'élection, sur leurs expériences en tant que créateur , mais aussi et surtout sur leur capacité et leur compétence à gérer les questions financières dans le cadre de la mission laquelle va leur incomber, soit la recherche et la mise en place de nouvelles perspectives économiques dans le but premier sera d'enrichir le peuple, et par voie de conséquence, la République française. [...]
[...] De plus, quand il est qualifié d'universel, comme prévu par les dispositions de l'article 3 de la Constitution de 1958 de la République française, le suffrage devient alors ce pouvoir d'élection dont dispose l'ensemble des citoyens nationaux sans différenciation de sexe, mais sous conditions qu'ils soient majeurs et capables juridiquement. Enfin, ce suffrage peut être qualifié de direct, lorsque les citoyens élisent directement leurs représentants, comme en France pour élire le président de la République par exemple ; et il est qualifié d'indirect lorsque les citoyens élisent des représentants qui vont désigner eux-mêmes les élus, à l'exemple de l'élection présidentielle aux Etats-Unis d'Amérique. [...]
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