Droit, Publicité, Protection des mineurs
En France, les investissements publicitaires sur le Web ont connu une hausse de près de 40% au premier semestre 2008. De tous les médias, Internet affiche la plus forte croissance. Malgré la chute d'investissement en septembre et octobre 2008 de 12 %, les investissements publicitaires ont atteint 403 millions d'euros brut selon l'Adex Report de TNS Media. Ces chiffres nous montrent d'une part que le secteur publicitaire résiste très bien à la crise et d'autre part qu'internet est une valeur refuge pour les annonceurs.
L'introduction de la publicité dans un média marque le passage d'un modèle culturel à un modèle commercial. En effet, le secteur public perd de sa prépondérance. De ce fait, il paraît évident qu'une régulation étatique doit être mis en place. De plus la nature même de la publicité est d'infléchir le comportement des consommateurs, ce qui peut amener nombres de dérives. La publicité est visionnée par l'ensemble de la population française, majeurs et mineurs. Ces derniers, à cause de leur manque de maturité prennent moins de recul sur les majeurs. La publicité peut donc avoir un effet pervers. Il serait donc intéressant de se demander comment concilier influence des comportements à travers la publicité et la protection des mineurs.
La publicité et la loi sont apparemment deux concepts bien différents. Pourtant il existe entre eux une certaine interaction. En effet, la loi régule la publicité, mais l'état français fait aussi sa propre publicité que l'on appelle publicité étatique. Cette dernière répond à des critères spécifiques et est utilisé pour aborder des sujets très précis. Son principal but est d'informer les citoyens des dangers qui les entourent.
[...] La publicité peut Mémoire Droit donc être utilisée comme on le souhaite. Dans ce cas, nous avons la publicité étatique comme continuation de la loi et non comme concrétisation. Le domaine que couvre la publicité est plus grand que celui de la loi. Il est impossible pour l'état français de tout contrôler. De plus, il est préférable d'investir en amont du problème plutôt qu'en aval. Nous avons vu que les publicités ont plus d'impact chez les mineurs que chez les majeurs. [...]
[...] L'état compte aussi sur ce fait pour accentuer son impact. Si on prend l'exemple de la cigarette, les publicités faites ne montrent pas seulement que le tabac est dangereux pour la santé, et que l'on peut mourir prématurément, mais qu'il est aussi difficile de s'en passer accompagnées de messages NE COMMENCEZ PAS Les publicités étatiques sont volontairement choquantes pour marquer l'opinion. Ces publicités atteindront plus les parents qui se préoccuperont de la santé de leurs enfants, qu'eux-mêmes. Car la protection des mineurs passe par leur éducation mais aussi l'éducation des parents Mémoire Droit III.Le contrôle des médias et de la publicité A. [...]
[...] Et cela afin de protéger les citoyens. Mais on peut remarquer que son but n'est pas simplement d'interdire. L'état français préfère informer. En effet, lorsque l'on intègre une valeur, on est plus à même de la comprendre, de la respecter, voire de la transmettre. Il y a donc un combat perpétuel entre les annonceurs qui essayent de faire consommer toujours plus, et n'importe comment, et l'état qui essaye d'éduquer ses citoyens à être des consommateurs raisonnables et intelligents Mémoire Droit II. [...]
[...] Article 5 du décret 87-239 du 6 avril 1987 La publicité doit être conçue dans le respect des intérêts des consommateurs. Les messages publicitaires ne doivent pas, directement ou indirectement, par exagération, par omission ou en raison de leur caractère ambigu, induire en erreur le consommateur Mémoire Droit Article 6 du décret 87-239 du 6 avril 1987 La publicité ne doit en aucun cas exploiter l'inexpérience ou la crédulité des enfants et des adolescents. Les enfants et les adolescents ne peuvent être prescripteurs du produit ou du service faisant l'objet de la publicité. [...]
[...] 3511-1 lorsque, par son graphisme, sa présentation, l'utilisation d'une marque, d'un emblème publicitaire ou un autre signe distinctif, elle rappelle le tabac, un produit du tabac ou un ingrédient défini au deuxième alinéa de l'article L. 3511-1. Toutefois, ces dispositions ne sont pas applicables à la propagande ou à la publicité en faveur d'un produit autre que le tabac, un produit du tabac ou un ingrédient défini au deuxième alinéa de l'article L. 3511-1 qui a été mis sur le marché avant le 1er janvier 1990 par une entreprise juridiquement et financièrement distincte de toute entreprise qui fabrique, importe ou commercialise du tabac un produit du tabac ou un ingrédient défini au deuxième alinéa de l'article L. [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture