L'instauration d'un « service minimum » dans les transports en commun terrestres était une promesse de campagne du président actuel Nicolas Sarkozy lors de son élection en mai 2007. Elle consistait à instaurer pour les entreprises concernées l'obligation d'assurer le bon fonctionnement de leurs réseaux sur les lignes principales aux heures de forte affluence, et ce, même durant une grève. Cela dans le but de permettre aux usagers de se rendre sur le lieu de travail le plus facilement possible pendant les jours de grève.
Nous pouvons nous interroger sur la nécessité et le contenu de l'élaboration d'une loi instaurant un "service minimum", ainsi que sur ses conséquences du point de vue social et sociétal. Dès lors, en tenant compte de la situation actuelle dans les transports en commun terrestres, en quoi l'instauration d'un service minimum dans les transports constitue-t-elle un enjeu sociétal ?
[...] Dès lors, en tenant compte de la situation actuelle dans les transports en commun terrestres, en quoi l'instauration d'un service minimum dans les transports constitue-t-il un enjeu sociétal ? Pour ce faire, nous étudierons en premier lieu la situation actuelle En second lieu, nous examinerons les enjeux sociaux que le problème des transports implique (II). La situation actuelle dans les transports en commun Dans cette première partie quelque peu descriptive, nous tenterons toutefois de problématiser notre réflexion en observant d'abord le fossé et l'incompréhension réciproques qu'il existe entre les salariés, les entreprises de transport en commun (SNCF, RATP, TCL ) et les usagers Puis nous examinerons les effets de loi du 21 août 2007 sur le service garanti Le fossé existant entre les entreprises, les salariés et les usagers : le problème du dialogue social Nous remarquons que face à la multiplication des grèves que subissent en premier lieu les usagers des transports en commun, on assiste à un ras de bol de ces derniers et de leur incompréhension vis-à-vis de l'attitude des salariés des entreprises des transports en commun (conducteurs, contrôleurs, cheminots De plus, une grève généralisée dans les transports peut littéralement bloquer économiquement la France. [...]
[...] Dès lors, les entreprises de transport seraient dotées d'un statut plus protecteur socialement étant donné leurs missions publiques primordiales. Cependant, il est clair que la mise en place d'un dispositif de réquisition dans les transports ne corrigera que les conséquences du problème de fond, c'est-à-dire les revendications salariales. C'est pourquoi promouvoir le dialogue social reste un idéal auquel il faut tendre. Pour conclure, nous pouvons dire que la question d'un service minimum dans les transports se justifie pleinement d'un point de vue économique et social. [...]
[...] (Surtout en Île-de-France, véritable poumon économique). Toutefois, ces grèves à répétition ne causent des dégâts économiques majeurs qu'en île de France. Les agglomérations du reste de la France du fait de leurs tailles plus modestes sont moins dépendantes des transports en commun car des moyens de substitutions (voitures, vélos, covoiturages ) sont plus accessibles et faciles à mettre en place. Cependant, ces grèves à répétition sont le fait d'un manque de dialogue social entre les salariés et les entreprises qui mènent souvent les salariés à utiliser la grève comme moyen de pression à leurs revendications. [...]
[...] Par ailleurs, la question du droit de réquisition dans les transports reste très polémique du fait que le droit de grève a été acquis de haute lutte en France. C'est pourquoi de négociations entre l'Etat, les entreprises et les salariés paraissent nécessaires pour corréler enjeux économiques et enjeux sociétaux. En outre, il convient de s'intéresser sur la réelle nature du droit de grève en France qui semble être plus ou moins possible à faire valoir selon les professions. Le droit de grève en France n'est-il dès lors qu'une simple utopie ? [...]
[...] Service minimum et transports publics en France - la loi du 21 août 2007 L'instauration d'un service minimum dans les transports en commun terrestres était une promesse de campagne du président actuel Nicolas SARKOZY lors de son élection en mai 2007. Elle consistait à instaurer pour les entreprises concernées l'obligation d'assurer le bon fonctionnement de leurs réseaux sur les lignes principales aux heures de forte affluence et ce même durant une grève. Cela dans le but de permettre aux usagers de se rendre sur le lieu de travail le plus facilement possible pendant les jours de grève. [...]
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