exercice du pouvoir, pouvoir national, collectivités territoriales, pouvoir local, traité de Bruxelles, crise de l'État, loi Marcellin, indivisibilité de l'État, traité de Maastricht, New Public Management, article 34 de la Constitution, loi de décentralisation du 2 mars 1982, article 1 de la Constitution, article 34-13 de la Constitution, article 72-3 de la Constitution, abstentionnisme, AUE Acte Unique Européen, démocratie représentative
« Le pouvoir ne se partage pas ». Cette phrase de Jacques Chirac reste d'actualité au vu de la situation du pouvoir local, qui, étant déjà limité, se voit menacé par la baisse de puissance de son principal soutien : l'État.
Actuellement, la défiance des citoyens à l'égard des représentants politiques, vus comme incapables de satisfaire aux intérêts de la communauté, n'a de cesse de s'accroître, confortée par une plus grande médiatisation des « affaires » politiques, qui porte souvent atteinte à une certaine morale publique (à titre d'exemple « l'affaire Fillon »). Et cela n'épargne pas les élus locaux. Il en résulte un désintérêt de la part des électeurs pour la politique, et un fossé qui se creuse entre les professionnels de la politique et les simples citoyens. Si la décentralisation et le renforcement du pouvoir local apparaît comme un remède efficace pour rapprocher les citoyens des décisions politiques, force est de constater que depuis 1982 et les premières lois de décentralisation, les taux d'abstention aux diverses élections (municipales, régionales ou départementales) n'ont pas cessé d'augmenter. Il y a toujours autant de défiance envers le pouvoir politique, même à l'échelon local. Cela montre que le pouvoir local est fortement tributaire et constitue seulement un élément du pouvoir de l'État. L'instauration du pouvoir local s'est faite en mimant la nature et le mode de fonctionnement du pouvoir étatique.
[...] Des logiques participationnistes , pour amener à plus de démocratie locale et renforcer le pouvoir local. (Conseil de quartiers, commission extramunicipales...). Le pouvoir se définit juridiquement par la capacité dévolue à une autorité ou à une personne, d'utiliser les moyens propres à exercer la compétence qui lui est attribuée soit par la Loi, soit par un mandat dit aussi procuration . Le pouvoir local, quant à lui est d'abord d'ordre politique car dans le modèle français, le centralisme étatique trouve son pendant au niveau local avec la commune 1. [...]
[...] DOI 10.3917/espri.1502.0061 11 Ghevontian Manon A la recherche de l'autonomie locale française. La libre administration des collectivités territoriales, un miroir aux alouettes ? Revue Générale des Collectivités Territoriales,10/2015, p. 219-233. 12 Entretien avec Daniel Béhar et al., Y a-t-il une bonne échelle locale ? , Esprit 2015/2 (Février), p. 96-108. DOI 10.3917/espri.1502.0096 13 Idem 14 Béatrice Giblin, L'obsession du local : une exception française ? , Esprit 2015/2 (Février), p. [...]
[...] Quel avenir pour le pouvoir local ? Le pouvoir ne se partage pas . Jacques Chirac Cette phrase de Jacques reste d'actualité au vu de la situation du pouvoir local, qui étant déjà limité, se voit menacé par la baisse de puissance de son principal soutien : l'État. Actuellement, la défiance des citoyens à l'égard des représentants politiques, vus comme incapables de satisfaire aux intérêts de la communauté, n'a de cesse de s'accroitre, confortée par une plus grande médiatisation des affaires politiques, qui portent souvent atteinte à une certaine morale publique titre d'exemple l'affaire Fillion Et cela n'épargne pas les élus locaux. [...]
[...] 27 Jean-Marc Sauvé, Enjeux et défis de l'administration française écrit en collaboration avec Olivier Fuchs, issu d'une intervention du 3 juillet 2012 dans le cadre des Rencontres des Acteurs Publics au Conseil économique, social et environnemental. 28 Pesqueux Yvon, 2. Désinstitutionnaliser l'institution et institutionnaliser l'organisation , Gouvernance et privatisation, Paris, Presses Universitaires de France, La Politique éclatée , 2007, p. 93-169 29 Idem 30 Idem 31 Pesqueux Yvon, 2. Désinstitutionnaliser l'institution et institutionnaliser l'organisation , Gouvernance et privatisation, Paris, Presses Universitaires de France, La Politique éclatée , 2007, p. [...]
[...] Les collectivités territoriales ont un mode de fonctionnement qui se rattache à celui de l'État. Les collectivités territoriales ne sont que des démembrements plus ou moins autonomes de l'État. En fait, des éléments de régime présidentiel sont observables dans les collectivités territoriales : en Polynésie française, c'est le Président qui nomme les membres de son gouvernement, qui seront politiquement responsables devant lui. Pour les communes, certains auteurs utilisent le terme de présidentialisme municipal 7. L'élection municipale ne tend-elle pas à devenir une élection indirecte du maire ? [...]
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