L'administration octroie aux délégations spéciales un rôle prépondérant pour ce qui est de gérer une collectivité territoriale décentralisée. Cependant, ce qu'on entend par « la décentralisation » c'est le transfert d'une partie de pouvoir qui appartenait à un organe central à des organismes locaux, rendre plus autonome.
D'une manière générale, il y a aussi ce qu'on entend par la politique de la décentralisation, qui permet de conférer des pouvoirs à des autorités locales, généralement élues, pour exercer des compétences au sein d'une collectivité territoriale, personne morale dotée de la personnalité juridique et de l'autonomie financière.
D'où l'existence du principe de la décentralisation, qui est le fait d'un transfert de compétence, qui doit être accompagné d'un transfert de ressources. Et ces ressources doivent être déterminées et prévues par les législations et les règlementations. C'est pourquoi il y a décentralisation effective du pouvoir.
Force nous est de constater qu'en période de transition les institutions qui étaient en place lors d'une précédente république légitime et légale soient remplacées par des institutions transitoires visant le principe de centralisme démocratique. Il est à noter cependant que ce sont les délégations spéciales qui ont compétence au niveau des collectivités territoriales décentralisées.
De ce fait, le principe du centralisme démocratique est la manifestation du pouvoir de contrôle en cascade existant et s'imposant d'une collectivité sur l'autre et surtout de l'État sur toutes les collectivités décentralisées. Il faut ainsi noter que l'instauration de délégation spéciale à tous les niveaux de collectivité décentralisée prend naissance en 1992.
Elle est particulière en ce sens, qu'elle n'est mise en place qu'en période de transition. Cela s'affirme par l'ordonnance 92-003 du 26 février 1992 qui visait à aménager les organes de la transition des collectivités territoriales décentralisées jusqu'au passage de la IIIe République qui était édicté en ces termes : pendant la période de transition vers la IIIe République, toutes les attributions des élus dans les Faritany, Fivondronampokontany et Firaisampokontany sont exercées par des délégations spéciales….
[...] Et donc, cette délégation spéciale possède sa propre place surtout au niveau des communes. C'est dans les FARITANY, FIVONDRONAM- POKOTANY et FIRASAM-POKOTANY. Mais, pour les FOKONTANY, il y a un autre organe propre qui est mis en place pour la gestion des affaires. C'est donc, le comité local de sécurité d'après l'article premier et deuxième de l'ordonnance 92-003 du 26 Février 1992. En effet, c'est dans la période du deuxième vers la troisième République que toutes les attributions des élus dans les FARITANY, FIVONDRONAM- POKOTANY et FIRASAM-POKOTANY sont exercées par des délégations spéciales. [...]
[...] Ainsi, la décentralisation dans son principe constitue une nécessité pour le développement local. Sa mise en œuvre est généralement confrontée à des réelles difficultés en pratique. Des modalités d'amélioration sont donc envisageables pour une décentralisation véritablement au service de la cohésion sociale et du développement local. Cependant, Madagascar est un État unitaire décentralisé. D'où la décentralisation est reconnue constitutionnellement. L'administration ne cesse pas de trouver des moyens pour prouver la bonne gouvernance dans le pays en mettant la délégation spéciale, afin de continuer les services publics. Surtout dans la période transitoire. [...]
[...] Il est à noter cependant que ce sont les délégations spéciales qui ont compétence au niveau des collectivités territoriales décentralisées. De ce fait, le principe du centralisme démocratique est la manifestation du pouvoir de contrôle en cascade existante et s'imposant d'une collectivité sur l'autre et surtout de l'État sur toutes les collectivités décentralisées. Il faut ainsi noter que l'instauration de délégation spéciale à tous les niveaux de collectivité décentralisée prend naissance en 1992. Elle est particulière en ce sens qu'elle n'est mise en place qu'en période de transition. [...]
[...] SECTION I - LE CARACTÈRE TRANSITOIRE DE LA DÉLÉGATION SPÉCIALE L'histoire de délégation spéciale entre dans la notion même de décentralisation. Selon le Larousse 2008 : la décentralisation est système d'organisation à des organes autonomes régionaux ou locaux (collectivités locales, établissements publics) ».Il s'agit donc, de la part de l'administration de l'État (qui dépend, pour l'essentiel, des ministères établis dans la capitale), de donner des pouvoirs ou plus de pouvoirs aux administrations qui sont établies dans les régions et les communes. [...]
[...] Là nomination du président de la délégation spéciale est une manière de contournée la volonté de suffrage populaire et donc la participation citoyenne. Cela signifie les libres choix des habitants des régions et des communes par une désignation arbitraire de pouvoir central. C'est un système de mise en place par l'État pour gérer la gestion de l'administration. L'État veut étendre son pouvoir par le biais de la délégation spéciale. Il y a beaucoup d'entrave sur la déconcentration, mais pas la décentralisation. [...]
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