Il est difficile de définir les communes rurales tant celles-ci sont diverses dans notre pays. Chaque commune a ses spécificités, néanmoins une règle commune s'impose à toutes : à savoir comment concilier de faibles ressources budgétaires et bâtir une politique culturelle ? Autrement dit, comment entreprendre des projets culturels avec de faibles moyens ?
Aujourd'hui, les actions en matière de politiques culturelles sont bien souvent le fruit d'initiatives associatives portées par le bénévolat. Cependant, il faut admettre que l'échelon suffisant pour mener de véritables politiques culturelles demeure l'intercommunalité ; certaines communes étant bien trop petites pour entreprendre de véritables projets culturels. Il est pour cela primordial d'établir une classification des bassins de population pour pouvoir trouver l'échelon pertinent pour l'exercice de la compétence culturelle.
L'accès à la culture est inégalement partagé à l'échelle de notre territoire national même si les aspirations en matière culturelle ne différent pas vraiment d'un milieu à l'autre. Cependant, le poids des équipements et la complexité de la gestion de la culture placent les communes rurales en situation de difficulté du fait que celles-ci manquent cruellement des moyens humains et financiers indispensables à la mise en place de projets culturels ; le but premier étant de démocratiser et donc répandre la culture dans les petites communes rurales. Pour cela, une échelle semble être suffisante pour répondre aux ambitions culturelles de ces communes, à savoir l'intercommunalité.
Ainsi l'intercommunalité semble être le niveau suffisant, de par la synergie des moyens mis en œuvre, pour bâtir une vraie réflexion au service d'un projet cohérent de développement.
En effet, il est primordial de réduire le fossé entre populations urbaines et rurales, et faire en sorte que les fonds financés par l'Etat au profit de grosses agglomérations soient revues, et que les plus petites communes, rurales donc, puissent également en bénéficier.
La décentralisation et l'intercommunalité sont désormais de nouveaux outils et il est indispensable que les élus locaux se mobilisent davantage pour plus de prise en compte de l'importance du fait culturel dans notre pays.
[...] Il en résulte qu'en janvier des communautés détenaient la compétence culturelle et l'exerçaient. Mais certaines apparemment, qui n'auraient pas la compétence, l'exerceraient également, ou en tout cas exerceraient des compétences dans ce domaine. Le domaine culturel est un domaine aux limites floues, incertaines et les communautés de communes qui se sont engagées dans cette optique l'ont fait de façon aléatoire, partielle, ponctuelle. Ce justement ce qui est appelé compétence au fil de l'eau ; le groupement va exercer la compétence culturelle ensemble plutôt qu'isolément, parce que l'opportunité s'est présentée, ce qui fait que l'on a donc des communautés de communes qui vont être compétentes sur un bout de domaine mais sans une véritable approche globale, ni stratégie d'ensemble, et donc pas de vraie politique culturelle. [...]
[...] - Entre 2000 et 15000 habitants : on peut ici envisager une démarche de professionnalisation dans le domaine du livre et de la lecture par la création d'une véritable bibliothèque avec la création d'un vrai poste d'assistant de conservation permettant une réelle contribution en matière de politique de développement culturel. D'ailleurs, un bon nombre de communautés de communes rurales françaises s'articulent autour d'un découpage des cantons ruraux comptant entre 3000 et 5000 habitants. Cette échelle a été la première à s'inscrire dans cette démarche d'où les soutiens spécifiques dont elle a pu bénéficier. [...]
[...] Ici, le groupement de communes, en plus des taxes qu'il perçoit, se voit attribuer une part des dotations de l'Etat aux communes, l'apport le plus important revenant à la dotation globale de fonctionnement, qui se trouve majorée quand une commune a une fiscalité propre. Mais le groupement peut également percevoir une partie de la dotation générale d'équipement. Tous ces versements permettent à la communauté de communes de financer et de supporter les transferts de compétences, et donc de charges, émanant des communes. - La résultante de l'intercommunalité (chiffres, nécessité d'améliorations qualitatives) L'intercommunalité connaît un réel succès en France. [...]
[...] Les nouveaux territoires de l'action culturelle : de la commune à l'intercommunalité. Il est difficile de définir les communes rurales tant celles-ci sont diverses dans notre pays. Chaque commune a ses spécificités, néanmoins une règle commune s'impose à toutes : à savoir comment concilier de faibles ressources budgétaires et bâtir une politique culturelle ? Autrement dit, comment entreprendre des projets culturels avec de faibles moyens ? Aujourd'hui, les actions en matière de politiques culturelles sont bien souvent le fruit d'initiatives associatives portées par le bénévolat. [...]
[...] C'est-à-dire que si un territoire a besoin d'une offre culturelle, il va s'agir de savoir comment la caractériser et l'organiser. C. Des domaines d'engagement simple dans le champ culturel A titre d'exemple, le livre et la lecture constituent une entrée en matière simple pour aborder la compétence culturelle car ils sont des domaines par excellence d'engagement dans le champ culturel pour une communauté de communes. En effet, l'accès au livre et à la lecture constitue le service de base pour une population donnée. [...]
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