Juge administratif, principes généraux du droit, Conseil d'Etat, déni de justice, Conseil constitutionnel, état de droit, principe de juridicité, arrêt Barel, principe de légalité, article 13 de la DDHC, arrêt Koné, intérêt général
Le Conseil d'État à partir de 1945, c'est-à-dire au lendemain la libération ; en raison de l'insuffisance des règles écrites permettant d'encadrer l'action de l'administration, a pu dégager le principe général du droit du respect des droits de la défense (CE, 25 octobre 1945). Le but est d'assurer des garanties aux citoyens dans tous les domaines pour lesquels l'administration agit. Plus encore, parfois, la loi est muette et silencieuse, et le juge ne peut commettre de déni de justice. Il lui faut donc trouver une base juridique. Il consacre des principes non écrits afin de résoudre le litige qui lui est présenté lorsque le droit écrit ne permet pas d'y apporter des réponses.
[...] Les principes généraux du droit sont des règles non écrites et de portées générales. Celles-ci ne sont pas codifiées, mais s'imposent à l'administration même sans texte selon le juge administratif. Ces principes répondent à trois critères : tout d'abord, ils s'appliquent même en l'absence de texte, ils sont dégagés par le juge lui-même et ils sont « ils sont “découverts” par le juge à partir de l'état du droit et de la société à un instant donné, comme étant sous-jacents dans un état du droit existant. » Le Conseil d'État à partir de 1945, c'est-à-dire au lendemain la libération ; en raison de l'insuffisance des règles écrites permettent d'encadrer l'action de l'administration, a pu dégager le principe général du droit du respect des droits de la défense (CE octobre 1945). [...]
[...] Il faut donc des mesures transitoires. Le principe existait déjà s'agissant de la non-rétroactivité des actes administratifs (CE juin 1948, Société du journal l'Aurore). [...]
[...] En découle une forme de concurrence entre les principes que vont dégager progressivement le Conseil Constitutionnel et les PGD déjà existants. Effectivement, le bloc de constitutionnalité va englober le préambule de 1958, celui de 1946, les PFRLR, les PPNT et la DDHC. Cette dernière au regard de ses articles 6 et 13 va permettre de donner une nouvelle coloration au principe d'égalité.Par une décision n° 73-51 DC du 27 décembre 1973, taxation d'office, le Conseil a pu consacrer le principe d'égalité du service public au rang de valeur constitutionnelle. [...]
[...] Cette constitutionnalisation permet de mettre en balance d'un côté le droit de grève. S'agissant du PGD du recours juridictionnel, il faut constater que Dame Lamotte n'a plus grand intérêt aujourd'hui au regard de l'article 16 de la DDHC (garantie des droits) ainsi que de l'article 6-1 de la CEDH s'agissant du droit au procès équitable. Effectivement et par surcroît, le CE joue pleinement le jeu du droit européen en réalisant des contrôles de conventionnalité de l'acte administratif. L'arrêt Nicolo en 1989 a été l'occasion pour le Conseil d'État de se déclarer compétent pour un tel contrôle du fait que le CC a pu se déclarer incompétent en 1975 IVG). [...]
[...] Ces PGD spécialisés demeurent donc et ne sont pour leur part, pas en déclin. B. Le maintien de PGD spécialisés : la volonté de combler les carences des sources supra-décrétales Le CE a découvert un PFRLR (et non d'un PGD) d'interdiction d'extrader un étranger lorsque celui-ci est demandé dans un but politique (CE juillet 1996, Koné). Le CE a façon prétorienne a donc estimé que dans l'ordre interne, c'est la Constitution qui a primauté sur les engagements internationaux, tandis que dans l'ordre international, c'est la convention qui prime. [...]
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