Le mot «prison» vient du latin «prehensio» qui signifie action de prendre.
Au moyen-age et sous l'Ancien régime, on parlait d'ailleurs de la prison comme d'une action de prise des corps puisque les peines infligées étaient axées sur la souffrance physique du condamné. Ce n'est qu'au moment de la révolution qu'elle sera considérée comme une action de prendre la liberté, devenant, en principe, une peine destinée à protéger la société contre des individus susceptibles d'être dangereux.
Aujourd'hui, on peut définir la prison comme étant un établissement pénitentiaire où sont détenues les personnes condamnées à une peine privative de liberté ou en instance de jugement.
Depuis une dizaine d'années, et alors que les questions de la sécurité et de la délinquance revien-nent avec constance dans l'actualité politique, la gestion des problèmes liés à la prison ne relève plus seu-lement de la justice pénale, et devient un enjeu politique.
[...] Faut-il remplir les prisons? Introduction Les conditions de détention en milieu carcéral Le problème de la surpopulation Les conséquences du surpeuplement Conséquences subies par les détenues Conséquences vécues par le personnel surveillant II) La prison, une mesure contestable pour certaines catégories de détenus Les détenus atteints de troubles psychiatriques Les détenus mineurs Les particularités du régime de détention des mineurs Peines alternatives pour les mineurs État des lieux III) Les alternatives à la prison La typologie des peines alternatives Les peines de substitution Les aménagements de peines Avantages et inconvénients des peines alternatives Avantages Inconvénients Conclusion Introduction Le mot «prison» vient du latin «prehensio» qui signifie action de prendre. [...]
[...] La libération conditionnelle peut être révoquée dans 3 cas : Nouvelle condamnation avant la fin de l'épreuve Inobservation des obligations prescrites Inconduite notoire Dans ce cas, la personne bénéficiant de cette mesure devra retourner en prison pour terminer sa peine. Avantages et Inconvénients des peines alternatives Avantages Pour combattre la surpopulation des prisons, la France met en place progressivement des peines alternatives, qui viendront soit remplacer la détention, soit compléter les peines d'emprisonnement. Les peines alternatives permettent alors d'éviter l'emprisonnement en proposant une réponse judiciaire porteuse de sens, qu'il faut donc privilégier. Il ne faut pas oublier qu'une peine alternative reste une sanction. [...]
[...] Ex : à la maison d'arrêt de Loos, le rapport d'activité 2004 indique que malgré une légère baisse globale du nombre de fautes disciplinaires fautes ont été dénombrées en 2004 (contre 305 en 2003) soit une augmentation de 32%. Une des conséquences de cette atmosphère de promiscuité est, pour certains détenus, le suicide. Malgré une légère baisse du nombre de suicides en France en 2004, les prisons françaises demeurent profondément mortifères. Les pouvoirs publics se refusent toujours à admettre tout lien entre conditions de détention et taux de suicide. En 2003 et 2004, respectivement 120 et 115 personnes détenues se sont suicidées. [...]
[...] Mais le problème est que cet aménagement de peine est de moins en moins utilisé. Le placement à l'extérieur C'est un régime de détention aménagée, qui permet à un condamné d'être employé en dehors d'un établissement pénitentiaire avec ou sans surveillance du personnel pénitentiaire. Le placement à l'extérieur peut être demandé par les détenus dont le reliquat de peine n'est pas supérieur à 5 ans et pour les détenus admissibles à la libération conditionnelle et à la semi-liberté. Concernant le placement sous surveillance, les bénéficiaires ne disposent pas généralement de contrat de travail et leurs revenus sont versés sur un compte nominatif à l'administration pénitentiaire. [...]
[...] Nous évoquerons plus en détail cette peine alternative un peu plus loin dans notre raisonnement. Les centres fermés pour mineurs Ce sont de petits internats qui accueillent huit à dix mineurs sur décision de placement du juge des enfants ou du juge d'instruction. Des activités d'enseignement ou de formation professionnelle sont prévues ; aucune sortie ne peut se faire sans accompagnement des professionnels qui encadrent ces mineurs. Tout incident significatif, comme une fugue, peut être sanctionné par l'incarcération du mineur concerné dès l'âge de 13 ans. [...]
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