La constitution de l'an VIII instaure le Conseil d'État sous sa forme moderne, qui est la plus haute juridiction administrative. Puis la loi du 24 mai 1872 va faire passer la justice de système retenue à la justice de système déléguée. Avant le Conseil d'État ne rendait que des avis alors que maintenant c'est au nom du peuple français et à valeur de force contraignante.
Enfin l'arrêt Cadot de 1889 instaure le Conseil d'État comme juge de première instance et en 1987 les cours administratives font leur apparition. C'est ainsi que la juridiction administrative doit juger de tous les actes intervenants dans l'exercice de la puissance publique pendant que le juge judiciaire s'occupe des matières qui lui sont réservées. Ainsi, si ce n'est pas judiciaire, c'est alors administratif.
Néanmoins, il est possible qu'une affaire regroupe les besoins des deux compétences, et il peut y avoir des mécanismes de coopération entre les deux juridictions : c'est le dialogue des juges. Ou qu'aucune juridictions ne se déclare compétente ou les deux le font. Ainsi, les deux ordres juridictionnels, bien que séparés, sont-ils vraiment indépendants dans leurs affaires respectives ?
[...] Elle est la mort de la passion amoureuse, car la possession enlève au désir sa force et son attrait : lorsqu'en est maître une fois ( ) tout le beau de la passion est fini, et nous nous endormons dans la tranquillité d'un tel amour Voilà pourquoi le meilleur de l'amour est dans la fraîcheur de ses débuts, dans l'excitante nouveauté des inclinations naissantes Don Juan refuse la tiédeur en amour. Il veut que son désir conserve sa fièvre et son impatience. [...]
[...] Le héros y apparaît comme un grand seigneur méchant homme qui revendique fièrement sa liberté et fait de l'amour un art de vivre et le moyen d'asseoir sur les autres une domination. C'est aussi un homme révolté. Il dénonce les contraintes asphyxiantes de la fidélité, la résignation paresseuse de ceux qui, par peur, renoncent à réaliser leurs désirs. Il plaide pour une vie dynamique, régénérée sans cesse par le changement. Comme Sganarelle, le spectateur est fasciné par ce personnage hors du commun qui se dépense avec démesure. Il est choqué par son orgueil et son égoïsme, mais il est séduit par son impertinence, sa prestance et son cran. [...]
[...] Et en effet, une simple loi pourrait venir changer cela, si le législateur le décidait un jour. C'est pourquoi le Conseil constitutionnel, instauré par la Constitution de 1945, a élevé deux grands principes concernant la juridiction administrative. Tout d'abord dans une décision du 22 Juillet 1980, le Conseil constitutionnel établit l'indépendance de la juridiction administrative et qu'ainsi ce caractère ne pouvait pas être modifié par le législateur ou le Gouvernement. Ainsi si l'indépendance e peut pas être touchée, la suppression de l'ordre administratif est compromise. [...]
[...] Le mot objet par exemple désigne la personne aimée en style galant. L'expression se pique de au sens de mettre un point d'honneur à posséder une qualité, appartient à un registre élevé de langue. Quant au rythme des phrases, il donne une impression d'harmonie qui appartient à un registre élevé de langue. Quant au rythme des phrases, il donne une impression d'harmonie qui traduit le détachement supérieur du libertin. Sa tirade est cadencé comme un poème avec de nombreux octosyllabes : Quoi Tu veux qu'on se lie à demeurer / au premier objet qui nous prend, / qu'on renonce au monde pour lui, / et qu'on n'ait plus d'yeux pour personne ? [...]
[...] Tout d'abord dans sa définition des compétences administratives, il indique qu'elles ne sont pas pour les matières réservées à l'ordre judiciaire par nature. De plus, il ajoute que le législateur peut, pour la bonne administration de la justice, créer par une loi des blocs de compétences qui peuvent transférer au juge judiciaire des recours contre les décisions d'un organe administratif. C'est ainsi que la juridiction judicaire peut tendre à connaître des affaires administratives. Et cela est dans une certaine logique, car il est vrai que certaines décisions prises par les organes administratifs peuvent entraîner des sanctions en matière judiciaires. [...]
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