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« Nous sommes en guerre », tels ont été les mots prononcés par le président de la République, Emmanuel Macron, lors de son allocution datant du 16 mars 2020. Cette expression illustre la gravité de la situation dans laquelle la France, mais également le monde, est plongée depuis maintenant plus d'un an. Cette crise sanitaire due à la pandémie de COVID-19 est particulièrement difficile à gérer, que cela soit au niveau mondial, national ou même local.
Face à cette pandémie mondiale, le monde se retrouve dépassé, le nombre de décès, et de patients hospitalisés et en réanimation ne cesse d'augmenter, et ce, malgré les gestes barrières. La gestion est difficile, c'est pourquoi il a fallu partager les compétences entre les États et leurs collectivités.
[...] sont rapidement pris pour espérer gérer la situation au mieux. Ex. : Décret n° 2020-1262 du 16 octobre 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de COVID-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire. Des relations parfois tendues entre État et collectivités - De nombreux témoignages d'élus locaux ont eu lieu. Dans ces témoignages, les élus locaux expliquent les difficultés auxquels ils sont confrontés notamment au niveau de la coordination et la coopération avec l'État et ses structures durant la crise sanitaire. [...]
[...] - Donc finalement, pour ce qui est de l'efficacité au niveau global, la centralisation est le système idéal, car les décisions sont prises par le pouvoir central seulement, comme avec la crise du COVID-19 par exemple. Cependant, si l'efficacité est beaucoup plus ciblée sur chaque territoire, la décentralisation est le système le plus judicieux. - La centralisation est un système d'administration reposant sur l'attribution des pouvoirs de décision à des autorités soumises, médiatement ou immédiatement, au pouvoir hiérarchique du gouvernement. C'est exactement sur ce terrain que le système français va basculer si l'État continue à interférer sans cesse sur le travail, et donc prive en quelque sorte d'autonomie les collectivités territoriales. [...]
[...] * Face à cette pandémie mondiale, le monde se retrouve dépassé, le nombre de décès, et de patients hospitalisés et en réanimation ne cesse d'augmenter, et ce, malgré les gestes barrières. La gestion est difficile, c'est pourquoi il a fallu partager les compétences entre les États et leurs collectivités. * Il convient donc de se demander comment s'organise la gestion de la crise du COVID-19 entre l'État et les collectivités territoriales ? * Ce faisant, le partage de compétences est nécessaire pour la gestion de la crise même si parfois ce partage a tendance à tendre vers une centralisation plus qu'une décentralisation (II). [...]
[...] C'est pourquoi il faut qu'il transfère certaines compétences à ses collectivités territoriales pour pouvoir mieux s'en sortir, il ne peut pas tout gérer au niveau national et local c'est quasiment impossible. - Un rapide partage de compétences a eu lieu pour pouvoir gérer efficacement la crise sanitaire. Juste après l'annonce du 1er confinement le 17/03/2020, l'État et les collectivités territoriales devaient s'organiser et vite. Pour ce faire, très rapidement des visioconférences entre autorités gouvernementales et acteurs sur le terrain en l'occurrence les préfets, maires . ont été organisées pour répartir le travail qui était à faire. [...]
[...] - La crise du COVID-19 a mis en exergue la complexité du dialogue entre État et collectivités territoriales et la coordination avec ses services qui l'est également. - Les collectivités territoriales étaient déterminées à jouer leur rôle, mais ce n'est pas le cas de l'État et des autorités centrales notamment. Les collectivités territoriales souhaitent même remplacer certains services de l'État qui leur paraissent insuffisants comme l'a montré la crise sanitaire. Cette idée ne satisfait pas vraiment l'État. En effet, les collectivités agissent sous le contrôle de l'État. [...]
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