L'association, considérée comme un lieu spécifique où s'exerce la citoyenneté a acquis une place importante dans la société du fait de ses fonctions sociales en tant que moyen d'intégration essentiel et acteur du mouvement social, et de son rôle économique (I). Cependant, l'intervention des pouvoirs publics dans le domaine associatif peut remettre en cause le principe de liberté des associations car les relations entre les associations et l'Etat révèlent une certaine domination des pouvoirs publics (II)
[...] Transition L'intérêt massif et croissant des français pour les associations se justifie donc par le rôle important que jouent ces dernières dans la vie économique et sociale du pays. Elles sont un lieu essentiel d'exercice de la citoyenneté et d'engagement civique qui permet d'assurer la cohésion sociale, et leur rôle économique acquiert un poids conséquent en France. Mais les associations ne peuvent pas agir comme elles l'entendent, elles établissent des relations plus ou moins étroites avec l'état, relations qui se font parfois à leur dépend. [...]
[...] L'association est donc un moyen d'intégration important dans la société mais elle est aussi un vecteur du mouvement social. En effet, le développement de la vie associative facilite la revendication de nouveaux droits, il exprime les besoins des individus, car l'association étant composée de personnes qui subissent tous les jours les dysfonctionnements de la société, elle est plus à même de trouver les réponses, de participer au dialogue social et politique avec les pouvoirs publics pour défendre les intérêts des citoyens. [...]
[...] D'un côté les Français considèrent que le rôle joué par les associations n'est pas assez important, le travail accompli dans certains secteurs par l'état n'est pas satisfaisant, les associations devraient intervenir davantage, mais d'un autre côté, ils trouvent que les associations jouent trop souvent le rôle que l'état devrait remplir. Cela exprime donc la volonté de voir une meilleure complémentarité des missions accomplies par l'état et les associations sur les domaines communs. Cependant, la collaboration entre les associations et la puissance publique reste ambigu, les règles doivent encore être établies. Les relations entre ces deux acteurs permettent à l'importance des missions des associations d'être mieux reconnue et légitimée mais au prix d'un encadrement de leur action, par les pouvoirs publics, de plus en plus renforcé. [...]
[...] Un siècle après, on compte un peu plus de associations actives en France. Ce développement de la vie associative s'explique par la bonne image que les Français ont des associations, qu'ils considèrent comme un lieu d'exercice de la citoyenneté, utile à la vie démocratique et à la construction du lien social. Les associations interviennent dans tous les domaines de la vie économique et sociale, mais doivent partager leur rôle de prise en charge de l'intérêt général avec les pouvoirs publics. [...]
[...] En effet le domaine associatif correspond à un corps intermédiaire auquel tous les citoyens peuvent participer pour faire entendre leurs intérêts et leurs droits. Le principe de liberté sur lequel est basé toute association est parfois difficilement applicable car les associations ont des relations plus ou moins étroites avec l'état qui tente d'imposer des règles strictes au niveau du fonctionnement. Ces deux acteurs garants de l'intérêt général ne peuvent agir isolement. L'état doit reconnaître que les associations sont un partenaire essentiel dans la prise en charge des intérêts collectifs et de leur côté, les associations, quand elles reçoivent des fonds publics, doivent faire preuve de sérieux, de fiabilité en intégrant la transparence dans les dispositifs de fonctionnement. [...]
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