Nous avons la chance, en France, de ne pas avoir (du moins pas encore) une conception anglo-saxonne de la culture, c'est-à-dire, celle d'une « culture-marchandise ». D'ailleurs, la notion d' « accès à la culture », a valeur constitutionnelle, au même titre que celle de l'éducation : « La Nation garantit l'égal accès de l'enfant et de l'adulte à l'instruction, à la formation professionnelle et à la culture. (...) » (art.13 du préambule de la Constitution Française de 1948). Pour nous, la culture est admise, aujourd'hui, comme un droit pour tous, par conséquent, un devoir de l'Etat, tout comme le droit au logement, le droit à la santé, le droit au travail...
Malgré tout, la reconnaissance de la culture, comme domaine relevant de l'intérêt général, et donc, susceptible d'être considérée comme un service public, est assez récente. En effet, c'est seulement au moment de la naissance du ministère de la culture, que la notion de « service public à caractère culturel et artistique » est consacrée par la jurisprudence. Par la suite, un faisceau d'indices, proposé par le Conseil d'Etat, dans l'arrêt Narcy du 28/06/1963, permet de reconnaître un service public. Il faut, ainsi, répondre à ces trois critères, à savoir, la satisfaction d'un intérêt général, le contrôle des pouvoirs publics et la mise en oeuvre de prérogatives de puissance publique.
De moins en moins contestée comme service public, répondant donc à l'intérêt général, la culture pose toutefois des difficultés, tant du point de vue de sa définition, que de son accessibilité. La philosophie de la démocratisation de la culture est centrale dans le modèle français de politique culturelle mis en place sous André Malraux au ministère des affaires culturelles dans les années 1960. Cette conception de la politique culturelle peut se définir, en référence aux termes du décret du 24 juillet 1959, attribuant cette mission au jeune ministère, par l'ambition de « rendre accessibles les oeuvres capitales de l'humanité, et d'abord de la France, au plus grand nombre possible de Français ». La tâche prioritaire de la politique culturelle est de réduire les inégalités d'accès à la culture, et avant tout à la « haute culture », à la « culture savante ». D'inspiration très jacobine, cette conception se donne pour objectif de lever les obstacles à la fréquentation des oeuvres du patrimoine et de la création contemporaine, notamment à travers la mise en oeuvre d'un programme d'aménagement culturel du territoire, dont les maisons de la culture et la politique de décentralisation théâtrale en sont le symbole. Cette conception de la culture, développée dans les hauts milieux sociaux, a abouti à une impasse : la décentralisation géographique ne suffit pas (...)
[...] Il est alors pionnier dans la technique du scratch avec la platine vinyle. Fin des années 1970, Sylvia Robinson entend et produit trois rappeurs, qui deviennent The Sugarhill gang rappers delight construit sur le thème de Good time En 1982, Grand Master Flash crée The message avec un contenu politique, social, il raconte la vie du Bronx, ses difficultés, sans violence. Il développe la technique du scratch. Dans les années 1980, c'est l'arrivée d'Afrika Bambaataa (voir plus haut). En 1986, les Run DMC vont intégrer du rock dans leur rap. [...]
[...] la réponse est je fais on peut intégrer toutes les populations occidentales, les plus favorisées, celles qui ont accédé à la sécurité. Je suis ce que je fais Si je fais la même chose que le voisin cela veut-il dire que je suis le voisin ? Non, je vais tout faire pour prouver que je ne fais pas tout à fait la même chose que le voisin. Ça peut conduire à une hyper-spécialisation, une compétence de plus en plus grande. [...]
[...] Informations diverses, petites annonces, événements culturels, annonces sentimentales tout y passe. De même, cette fonction existe toujours dans certaines villes d'Afrique (comme à Douala), le crieur déambulant dans une voiture sonorisée. Ce moyen (humain) de communication semble très adapté puisqu'il répond à plusieurs besoins (évoqués plus haut): celui d'une personne physique bien identifiée, un porteur de message oral, et l'expression des messages personnels, où donc, il y a participation active de la population. Le retour aux traditions ethniques : le griot Nous avons vu, dans la première partie, que la communauté africaine était particulièrement importante à La Courneuve (principalement maliens et comoriens). [...]
[...] Une réunion se tient tous les deux à trois mois dans chacun des huit quartiers. Informés par voie d'affichage, par publipostage et par annonce dans le journal municipal, les habitants sont invités à rencontrer les élus référents, à débattre de leurs difficultés quotidiennes et de l'avancement des projets dans le quartier. Ces comités sont présidés par un maire-adjoint, avec la présence d'un conseiller municipal de secteur et un représentant du secrétariat général sont présents, des techniciens municipaux. Les comités sont dotés d'un bureau composé d'élus et d'habitants. [...]
[...] De tels exemples peuvent assez bien refléter ce qui pourrait être mis en place dans une friche à La Courneuve, une forme de porte laissée ouverte au quotidien par les créateurs aux curieux. Ils aiment, ils veulent faire. Ça tombe bien, en ce lieu, à certains horaires et pour une somme modique, il est possible de le faire, avec ces mêmes artistes. Ces grands espaces vides pourraient devenir des espaces dédiés à a création, aux rassemblements, à l'accueil des artistes La réappropriation de l'espace public Pour Ad de Bont, auteur de théâtre néerlandais Le bâtiment traditionnel de théâtre est un endroit mort. [...]
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