En France, l'administration publique est appréciée de deux manières : d'une part fonctionnelle en la considérant comme un ensemble d'activités ayant attrait au maintien de l'ordre public et devant satisfaire les autres besoins d'intérêt général. L'ordre public est d'ailleurs consacré dans le préambule de la Constitution de 1946 et se réfère à trois composantes qui sont la tranquillité publique, la sécurité publique et la santé publique. Pour ce qui est des autres besoins d'intérêt général, ils sont liés à l'évolution de la société et du contexte politique (...)
[...] En France, l'administration publique est appréciée de deux manières : d'une part fonctionnelle en la considérant comme un ensemble d'activités ayant attrait au maintien de l'ordre public et devant satisfaire les autres besoins d'intérêt général. L'ordre public est d'ailleurs consacré dans le préambule de la Constitution de 1946 et se réfère à trois composantes qui sont la tranquillité publique, la sécurité publique et la santé publique. Pour ce qui est des autres besoins d'intérêt général, ils sont liés à l'évolution de la société et du contexte politique. [...]
[...] UNE FORMATION COMPLETE ET SURE DES AGENTS Tout d'abord, l'intégrité du fonctionnaire est assurée par l'article 5 du titre 1 disposant que nul ne peut avoir la qualité de fonctionnaires s'il ne possède pas la nationalité française, s'il ne jouit de ses droits civiques, si son casier judiciaire comporte certaines mentions, s'il ne se trouve en situation régulière au regard du service national, s'il ne remplit les conditions d'aptitude physique nécessaire à l'exercice des fonctions postulées Autrement dit, un agent est un bon citoyen français qui, de plus, est qualifié grâce à la création d'école de formation comme l'Ecole Nationale d'Administration qui a vu le jour en 1945. D'ailleurs, les concours sont souvent des concours d'entrée dans l'une des écoles où les élèves sont rémunérés mais ne sont encore considérés comme étant des fonctionnaires. Le problème est qu'à leur sortie, il n'est pas certain qu'ils soient titularisés malgré les compétences acquises. [...]
[...] Cependant, une fois devenu fonctionnaire, les agents ont la possibilité d'être promu mais pas de n'importe quelle manière, le mérite est mis en avant et tout en respectant le principe d'égalité, des concours internes sont organisés. Ce n'est pourtant pas la critique première qu'engendre cette montée d'échelons mais plus particulièrement, les conditions régissant les salaires. En effet, le salaire est basé sur le grade, la place dans une catégorie, sur l'emploi, la fonction occupée mais aussi sur l'ancienneté et diverses indemnités et suppléments sont encore possibles. Tout cela dans le but de conserver la fidélité et l'impartialité des fonctionnaires qui, dès lors qu'il est titularisé, devient irrévocable. C'est l'assurance d'un emploi en continu. [...]
[...] Que ce soit en période de crise ou non, l'emploi est une question essentielle dans la politique de la nation alors qu'adviendrait-il si l'on venait à supprimer les fonctionnaires? La suppression de l'Administration est inconcevable tout comme celle de ses agents qui mériteraient plutôt un changement, un perfectionnement de leur statut. II- UN EXEMPLE FAISANT D'EUX L'ESSENCE MEME DE l'ÉTAT Sans les fonctionnaires, l'État est paralysé et l'ordre public est menacé. L'Administration est régie par un principe, celui de la continuité des services publics, c'est pourquoi elle n'échappe pas à un certain contrôle qui fait son particularisme. [...]
[...] Cette interdiction a été reconnue en fonction du principe de continuité des services publics et concerne les CRS (loi du 27 Décembre 1947), les personnels de police (loi du 28 Septembre 1948), personnels de l'administration pénitentiaire (ordonnance du 6 Août 1958), les magistrats de l'ordre judiciaire (ordonnance du 22 Décembre 1958 les agents de service de transmission du ministère de l'intérieur (loi du 31 Juillet 1968). Pour les fonctionnaires disposant du droit de grève, ils sont dans l'obligation d'assurer un service minimal et de donner un préavis de cinq jours en précisant que l'interruption de travail même inférieure à une journée entraine son non-paiement. En 1982, le système s'était assoupli pour revenir à son origine en 1987 mais il ne faut pas oublier que si des droits sont délaissés, c'est pour assurer l'intérêt général et satisfaire les besoins de l'ensemble des citoyens. [...]
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