Les libertés fondamentales se regroupent en deux catégories : les libertés publiques d'une part et les libertés individuelles d'autre part.
Les libertés individuelles sont celles qui sont intrinsèques à l'individu, à l'homme. A ce titre, il y a les libertés physiques (respect de la vie privée, liberté d'aller et de venir, liberté de réunion et d'association, la sûreté, droit de propriété) et les libertés de l'esprit (liberté d'opinion, d'expression, de religion).
Le caractère fondamental des libertés individuelles est reconnu tant au plan international qu'au plan national.
En France, c'est la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789 qui marque les prémisses de la reconnaissance des libertés individuelles.
Ce texte pose également la nécessaire réglementation des libertés fondamentales et des droits de l'homme, et par voie de conséquence des libertés individuelles.
[...] Cette compétence, reconnue constitutionnellement, découle principalement du rôle premier du juge judiciaire, qui est la protection du citoyen en tant qu'individu.
A ce titre, il apparait qu'un certain nombre de contentieux sont, par nature, exclusivement de la compétence du juge judiciaire. Il s'agit notamment du droit des personnes : filiation, nationalité, état et capacité des personnes.
Cependant si l'article 66 de la Constitution désigne l'autorité judiciaire comme étant gardienne de la liberté individuelle, c'est après avoir indiqué que « nul ne peut être arbitrairement détenu. » En somme, la compétence exclusive du juge judiciaire est cantonnée aux cas où l'atteinte à la liberté individuelle résulte d'une détention arbitraire.
L'article 136 du Code de Procédure pénale vient conforter cette hypothèse, puisqu'il prévoit que, dans les cas d'atteintes à la liberté individuelle ou au domicile, le juge judiciaire est exclusivement compétent. (...)
[...] En somme, la compétence exclusive du juge judiciaire est cantonnée aux cas où l'atteinte à la liberté individuelle résulte d'une détention arbitraire. L'article 136 du Code de Procédure pénale vient conforter cette hypothèse, puisqu'il prévoit que, dans les cas d'atteintes à la liberté individuelle ou au domicile, le juge judiciaire est exclusivement compétent. Ces deux textes visent plus particulièrement la liberté individuelle en tant que sûreté, c'est-à-dire le droit de ne pas être arbitrairement détenu. D'autres formes de libertés individuelles apparaissent comme relevant exclusivement de la compétence du juge judiciaire. [...]
[...] C'est ainsi que dans sa décision n°76-75DC du 12 janvier 1977, le Conseil Constitutionnel a déclaré contraire à la Constitution une loi, en retenant que celle-ci portait atteinte aux principes essentiels sur lesquels repose la protection de la liberté individuelle (loi autorisant la fouille de véhicule). Le contrôle opéré par le juge administratif, destiné à garantir le respect des libertés individuelles, touche d'autres domaines. Il en est ainsi des décisions rendues en droit des étrangers, où les libertés individuelles sont mises en cause. [...]
[...] Aussi, le juge administratif est-il réellement le garant des libertés individuelles ? Si en principe la protection des libertés individuelles relève de la compétence du juge judiciaire force est de constater que depuis plusieurs années, le juge administratif tend à avoir un rôle de plus en plus important dans la protection de ses libertés. I La liberté individuelle, une matière relevant en principe de la compétence du juge judiciaire Il apparait, tant au travers des textes juridiques que de la jurisprudence que les libertés individuelles relèvent principalement de la protection du juge judiciaire. [...]
[...] Mais les outils mis à la disposition du juge administratif sont-ils suffisants ? Il semble que le juge administratif ne soit pas réellement à sa place en matière de protection des intérêts privés. Pourtant, face à une administration de plus en plus discrétionnaire, ne serait-il pas favorable de permettre au juge administratif de travailler de concert avec son homologue judiciaire, dans l'intérêt de la sauvegarde des libertés individuelles ? [...]
[...] Le caractère fondamental des libertés individuelles est reconnu tant au plan international qu'au plan national. En France, c'est la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789 qui marque les prémisses de la reconnaissance des libertés individuelles. Ce texte pose également la nécessaire réglementation des libertés fondamentales et des droits de l'homme, et par voie de conséquence des libertés individuelles. En effet l'article 4 de la Déclaration de 1789 énonce La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société, la jouissance de ces mêmes droits. [...]
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