Le secteur public représente une part importante de l'emploi en France ; avec une fonction publique employant 21.1 des actifs de la population française.
Celle-ci est financée par l'État et les collectivités par le biais de prélèvements obligatoires, et permet à ceux-ci de fournir des services non marchands.
Selon un sondage d'opinion datant de septembre 2007, les Français sont majoritairement attachés à leur fonction publique, mais restent néanmoins critiques quant à son efficacité ; ce qui justifie la mise en place d'une réforme, permettant de mieux gérer les hommes et les performances.
[...] La réforme prévoit également l'ouverture des classes préparatoires aux concours à des jeunes issus de quartiers défavorisés, ce qui constitue une évolution au sein de la fonction publique, contribuant à accroître la diversité, réduite les inégalités et l'absentéisme durant les épreuves. Ces valeurs limitant notamment la marchandisation du service public, et régissant son fonctionnement nécessitent d'être codifiées et enseignées, afin de concrétiser leur application. IIb) Une codification et un enseignement des valeurs du service public nécessaire : Il s'avère tout d'abord indispensable de codifier l'ensemble des principes régissant le fonctionnement du service public, les principes actuels n'étant pas juridiquement contraignants. [...]
[...] Les collectivités attribueront donc à leurs agents des primes de rémunération individuelles au mérite. Ce principe a fait l'objet de nombreuses critiques, notamment de la part des syndicats, qui jugent la notion d'intéressement comme inadéquate et déplacée dans le cadre du service public, et pensent que l'introduction de critères de performance n'est qu'un prétexte pour faire stagner le niveau de rémunération des agents et qu'il peut, à terme, induire une disparité entre les collectivités territoriales. Néanmoins, cette réforme oppose l'évolution du service public, due à la globalisation, à ses valeurs fondamentales, à ce titre l'intérêt corporatiste viendrait primer sur l'intérêt général, niant les valeurs qui font l'essence du service public. [...]
[...] Note sur la compatibilité entre la reforme de la fonction publique et la déontologie des agents : Le secteur public représente une part importante de l'emploi en France ; avec une fonction publique employant 21.1 des actifs de la population française. Celle-ci est financée par l'État et les collectivités par le biais de prélèvements obligatoires, et permet à ceux-ci de fournir des services non marchands. Selon un sondage d'opinion datant de septembre 2007, les Français sont majoritairement attachés à leur fonction publique, mais restent néanmoins critiques quant à son efficacité ; ce qui justifie la mise en place d'une réforme, permettant de mieux gérer les hommes et les performances. [...]
[...] Cette déontologie pourra également être mise en avant comme critère lors de l'évaluation et la notation des projets. Conclusion : En guise de conclusion, on peut donc affirmer que la réforme du service public s'avère effectivement nécessaire, suite au contexte économique actuel, mais qu'elle devra s'effectuer dans le respect de ses valeurs fondatrices, enseignées et codifiées précisément, sas quoi l'action administrative se verrait vidée de son sens. [...]
[...] L'ensemble de ces règles étant à la source même du sens de l'action administrative, il semble difficile de les modifier. Néanmoins, le contexte actuel impose de concilier le sens du service public avec les nouvelles exigences induites par la situation économique présente. II) Des pistes d'équilibre pour concilier exigences économiques et service public : Pour concilier ces deux valeurs, il sera nécessaire de mettre en place un management tenant compte du dialogue social, puis ensuite de codifier et enseigner les valeurs du service public. [...]
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