La Constitution française dans son article 20 est formelle lorsqu'elle nous dit que le gouvernement dont le chef est le premier ministre dispose de l'administration. Il n'y a pas de place pour deux administrations distinctes. Le fait que ce soit le gouvernement qui dispose de l'administration souligne l'existence du régime parlementaire. Le premier ministre met à la disposition du chef de l'État un certain nombre de moyens administratifs (humains, budgétaires, etc.)
[...] Ce n'est que sous Chirac qu'un autre décret confie au président le commandement sur toutes les composantes des forces de dissuasion française. Il est le chef des armées et il s'appuie sur les expertises de son État-major particulier. De nos jours cet organe n'est pas le seul organe à s'intéresser aux questions de défense. Sous Chirac on créa également le conseil de sécurité intérieur auquel est affilié en 2007 le conseil de sécurité national. L'administration élyséenne est peu étoffée et elle coûte moins cher que l'administration française dans sa globalité. Actuellement se loge dans ces 4 organes l'essentiel du pouvoir politique. [...]
[...] L'administration élyséenne reste légère. Elle n'est pas conçue dans les détails par des lois ou des décrets. Elle est conçue de manière empirique par les présidents successifs. Depuis Chirac il y a des tiraillements en ce qui concerne des moyens budgétaires mis à disposition au Président de la République. Une dotation annuelle est votée par le parlement dans la loi de finances. En 2007 le Président a augmenté son propre salaire de 7000 à 19000€ euros bruts. La dotation annuelle en faveur de l'Élysée devient de plus en plus importante. [...]
[...] Il a pour mission d'organiser la gestion administrative et financière du palais de l'Élysée. Il organise également l'emploi du temps du Président et il organise la communication. De Gaulle est l'un des premiers hommes politiques à avoir découvert la potentialité de la radio et de la télévision. Ce sont des services spécialisés du cabinet qui veillent à la sécurité du Président et du palais. Le Président de la République est la personnalité qui peut déclencher des représailles militaires. C'est dans les sous-sols de l'Élysée que se trouve le centre de dissuasion nucléaire. [...]
[...] Pierret Juillet et Marie France Garaux étaient entièrement affranchis sous Pompidou et ils n'hésitaient pas sous l'ordre du Président à lancer des piques contre le gouvernement. Jacques Attali, sous Mitterrand, pouvait tout se permettre. Sous le septennat de Pompidou et de Giscard d'Estaing il n'y avait que le secrétariat général. III. L'état-Major Particulier Cela correspond à la maison militaire du Président de la République. Ce troisième organe s'occupe des affaires militaires. Le Général de Gaulle, étant un militaire, a été nommé au poste de la défense par le dernier président du conseil. [...]
[...] C'est le secrétariat général de la présidence. Il a une importance encore plus grande en période de cohabitation. En effet il faut que le secrétariat général soit le plus étoffé possible afin que le président puisse disposer de toutes les informations essentielles. Le secrétariat général suggère des solutions et il assure des suivis. Actuellement le secrétariat général de l'Élysée a pris une dimension extraordinaire. Dès De Gaulle le secrétaire général a un énorme pouvoir. Pendant les dernières années de Georges Pompidou le pays était dirigé par le secrétariat général. [...]
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