Conseil d'État, tribunal administratif, Cour administrative d'appel de Marseille, CJA Code de Justice Administrative, communauté d'agglomérations, procédure administrative, juge administratif, rapporteur public
La Cour administrative d'appel de Marseille a rendu un arrêt le 4 juillet 2011. Cet arrêt est la décision qui est contestée dans cette affaire. Dans cet arrêt, la Cour administrative d'appel a rejeté la requête de la Communauté d'agglomération du pays de Martigues dirigée contre le jugement du tribunal administratif du 20 novembre 2008. En d'autres termes, la Cour administrative d'appel a confirmé la décision du tribunal administratif qui avait annulé l'arrêté du préfet du 18 avril 2006, même après les modifications apportées par l'arrêté du 9 février 2009.
Plusieurs arguments sont mis en avant comme le principe du caractère contradictoire de l'instruction est énoncé à l'article L. 5 du code de justice administrative. Ce principe implique que toutes les parties impliquées dans une affaire doivent avoir accès à l'ensemble des pièces du dossier, ainsi qu'aux arguments soulevés par les autres parties ou relevés d'office par le juge. Il s'applique à l'ensemble de la procédure d'instruction menée sous la direction de la juridiction.
[...] Les documents ont été soumis au nom de la Communauté d'agglomération du pays de Martigues, qui est l'entité demanderesse dans cette affaire. La Communauté d'agglomération du pays de Martigues demande l'annulation d'une décision de la Cour administrative d'appel de Marseille (arrêt n° 09MA00154) qui a rejeté sa requête visant à annuler une précédente décision du tribunal administratif de Marseille (jugement n° 0604062 du 20 novembre 2008). La Cour administrative d'appel de Marseille a rendu un arrêt le 4 juillet 2011. [...]
[...] La Communauté d'agglomération du pays de Martigues a élevé une contestation substantielle quant à la régularité de la procédure. Plus spécifiquement, elle a plaidé que la procédure comportait des irrégularités qui remettaient en question la validité de la décision rendue. Le point central concernait la communication des conclusions du rapporteur public. Le requérant a avancé que le rapporteur public n'avait pas pleinement informé les parties des raisons qui l'avaient conduit à recommander le rejet de sa requête d'appel, ce qu'elle considérait comme une irrégularité procédurale. [...]
[...] La Cour a rejeté le pourvoi de la Communauté d'agglomération du pays de Martigues et a ordonné à cette dernière de payer une somme de euros à l'avocat du Comité d'intérêt de quartier de Saint-Pierre pour les frais de justice engagés. La décision précédente concernant l'annulation de l'arrêté du préfet reste donc valable. Dans quelle mesure le respect du caractère contradictoire de la procédure administrative influence-t-il la décision du juge administratif et la garantie d'une procédure équitable ? Pour analyser cet arrêt il faut en prélever lieu voir le respect du caractère contradictoire de l'instruction dans la procédure administrative puis en second lieu, les conséquences dune procédure régulière ou irrégulière sur la validité de la décision administrative (II). [...]
[...] Les parties doivent avoir une compréhension générale des arguments du rapporteur public, ce qui leur permet de préparer leur propre argumentation en conséquence. La jurisprudence de cette affaire suggère qu'il existe une certaine flexibilité quant au niveau de détail requis dans les conclusions du rapporteur public pour respecter l'obligation de communication préalable, pourvu que les principaux éléments de son avis soient clairement exposés. Cette approche vise à maintenir l'indépendance du rapporteur public tout en garantissant que les parties disposent d'informations suffisantes pour préparer leur défense de manière efficace. [...]
[...] Conseil d'État, section du contentieux juin 2013, Communauté d'agglomération du pays de Martigues - Dans quelle mesure le rapporteur public doit-il expliquer les raisons derrière ses recommandations ? La régularité d'une décision judiciaire et la garantie d'une procédure équitable reposent souvent sur le respect du caractère contradictoire de la procédure et la manière dont les conclusions du rapporteur public sont communiquées aux parties. L'arrêt étudié l'illustre bien, il s'agit d'un arrêt du Conseil d'État, section contentieux, datant du 21 juin 2013, communauté d'agglomération du pays de Martigues, arrêt qui concerne les autorisations et réglementations relatives à l'exploitation d'un centre de stockage de déchets situé au lieu-dit « Vallon du Fou » sur le territoire de la commune de Martigues, dans les Bouches-du-Rhône, en France. [...]
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