Section du contentieux, Conseil d'État, 6 mars 2009, 26 octobre 2001, n°306084, n°197018, Coulibaly, Ternon, ministère de l'Intérieur, Président du conseil régional, Languedoc-Roussillon
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Conseil d'État, Section du Contentieux, 6 mars 2009, n° 306084, Coulibaly : Il s'agit de voir dans quelle mesure et dans quel délai l'administration peut abroger un acte administratif individuel, créateur de droits, entaché d'illégalité.
Conseil d'État, Assemblée, 26 octobre 2001, n° 197018, Ternon : Il s'agit de déterminer si le retrait de cet acte administratif, effectué plusieurs années après son émission, était légal.
[...] Ainsi, il établit des conditions pour l'abrogation des actes administratifs, notamment en imposant un délai de quatre mois suivant l'intervention de la décision pour les actes administratifs non réglementaires créateurs de droit. Affaire : Ternon contre le Président du conseil régional de Languedoc-Roussillon 26 octobre 2001 Rappel des faits Faits : M. Ternon avait été titularisé en tant qu'attaché régional par un arrêté illégal émis par le président du conseil régional le 30 décembre 1983. Cet arrêté, bien que notifié à M. [...]
[...] Dans ce cas, le retrait ayant eu lieu plus de quatre ans après l'émission de l'acte initial, il a été considéré comme tardif et donc illégal. Le CE a établi que l'administration dispose d'un délai maximum de quatre mois à compter de la prise de décision pour retirer un tel acte, même si aucun recours n'a été engagé contre lui. Le retrait d'un acte administratif créateur de droits doit intervenir dans un délai maximum de quatre mois à compter de sa prise de décision, et ce même en l'absence de recours contentieux. [...]
[...] Conseil d'État, Section du Contentieux mars 2009, n°306084, Coulibaly et Assemblée octobre 2001, n°197018, Ternon - Fiches de jurisprudence Affaire : Coulibaly contre le ministère de l'Intérieur mars 2009) Rappel des faits M. Coulibaly, chirurgien-dentiste, a vu son inscription au tableau de l'ordre des chirurgiens-dentistes de l'Isère retirée par le conseil départemental de l'ordre. Cette décision de retrait faisait suite à la découverte tardive par l'administration d'une non-conformité des diplômes de M. Coulibaly avec les exigences légales. M. Coulibaly a ensuite saisi le Conseil d'État pour demander l'annulation de la décision d'abrogation prise par l'instance nationale pour excès de pouvoir. [...]
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