Depuis quelques années, le monde fait face à une montée en puissance de la numérisation, laquelle s'inscrit dans un mouvement de mondialisation des échanges. Or, c'est sur cette nouvelle vague de numérisation que surfent depuis peu les contrefacteurs, favorisant une "mondialisation noire" comme le déclare Marc-Antoine Jamet, président de l'Union des fabricants. Ce détournement de la numérisation aboutit à faire d'internet la première vitrine du faux et donc à poser de nouvelles règles dans la lutte contre la contrefaçon.
En effet, de par son nombre croissant d'utilisateurs quotidiens, sa capacité à abolir les frontières et ses possibilités presque sans limites, internet constitue aujourd'hui l'outil numéro un du contrefacteur. Pour preuve de cette situation, il suffit d'effectuer une recherche sur internet à partir d'une marque connue pour voir apparaître en quelques secondes de nombreux sites marchands, situés dans différents pays et proposant des produits contrefaits. Internet endosse ainsi le rôle d'accélérateur d'un phénomène déjà mondialisé. Ainsi, de très nombreux sites de commerce en ligne situés aux quatre coins du monde proposent des produits contrefaits à la vente.
[...] Parmi ces autres moyens, on note la participation active d'autre part de sites de vente en ligne tels qu'eBay. Dans ce cas de figure, les articles sont présentés comme des produits authentiques, et ce, bien que les prix laissent présumer la contrefaçon. A la différence du premier cas, les contrefacteurs puisent leur force dans la notoriété de leur hébergeur, ce qui leur permet d'attirer aisément les internautes et surtout de les mettre en confiance. Une mise en confiance qui s'opère d'ailleurs grâce à des systèmes de paiement sécurisés en ligne ou encore via l'intervention d'acteurs de transport express. [...]
[...] Tous ces chiffres confortent donc l'idée selon laquelle internet favorise l'exportation de contrefaçons chinoises. Dans ce contexte, les sites hébergeurs ne sont pas en reste. En effet, selon l'union des fabricants, ce type de sites et plus spécialement le géant eBay, disposeraient des moyens techniques leur permettant de lutter contre la contrefaçon et de dénoncer les commerçants qui en tirent profit. Or, à la vue des faits, ces derniers refuseraient de coopérer et de mener une politique préventive. D'autant plus que la plupart des produits proposés sur le site eBay proviennent directement de chine. [...]
[...] En quoi la montée de la numérisation favorise-t-elle le développement de la contrefaçon? Depuis quelques années, le monde fait face à une montée en puissance de la numérisation, laquelle s'inscrit dans un mouvement de mondialisation des échanges. Or, c'est sur cette nouvelle vague de numérisation que surfent depuis peu les contrefacteurs, favorisant une "mondialisation noire" comme le déclare Marc-Antoine Jamet, président de l'Union des fabricants. Ce détournement de la numérisation aboutit à faire d'internet la première vitrine du faux et donc à poser de nouvelles règles dans la lutte contre la contrefaçon. [...]
[...] Ces sites puisent notamment leur force dans leur nombre sur le web. Bien qu'assumant ouvertement le caractère contrefait de leurs produits, les sites en question ne tarissent pas d'éloge sur la qualité de leurs produits ou encore la ressemblance avec les originaux. De plus, ces sites posent un problème nouveau: celui de leur localisation et de leur démantèlement. En effet, la plupart se trouvent enregistrés sous des noms factices, localisés dans des pays où la loi ne prévoit rien dans ce type de cas. [...]
[...] Face à cette montée de la numérisation et à la vue des organes déjà dédiés à la lutte contre la contrefaçon, quel est le véritable poids de l'Union des fabricants? Selon le directeur général de l'OMPI, "la contrefaçon est un phénomène mondial qui appelle une riposte mondiale". A la vue des organes déjà dédiés à la lutte contre la contrefaçon, quel est le véritable poids de l'union des fabricants? Le poids de la contrefaçon représente aujourd'hui près de 10% du commerce mondial (soit 200 à 300 milliards d'euros) et tous les produits de grande consommation sont désormais touchés. [...]
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