La police scientifique moderne est née à l'aube du vingtième siècle avec l'autorisation donnée en 1881 au Docteur Paul Brouardel d'établir à Paris « une salle d'autopsie, un laboratoire de chimie, de physiologie et de micrographie affectée aux recherches médico-légales ».
Mais c'est le nom d'Alphonse Bertillon que la postérité retiendra qui le 20 février 1883 procédera à la première identification anthropométrique, avant de réaliser en octobre 1902 la première identification par la preuve dactyloscopique.
A compter de ce moment, la police technique puis scientifique ne cessa de se révéler comme un appui indispensable à la résolution des enquêtes criminelles.
L'évolution et la diversification des sciences et technologies, la croissance de la criminalité et sa diversification, son internationalisation sont autant d'éléments qui ont contribué au rapprochement constant entre l'enquête de police traditionnelle et l'apport des sciences à la résolution des énigmes.
A tel point que ces disciplines recueillent aujourd'hui leurs lettres de noblesse et sont reconnues du grand public grâce à l'inflation de séries télévisées qui leur sont consacrées et contribuent à leur popularité.
[...] À compter de ce moment, la police technique puis scientifique ne cessa de se révéler comme un appui indispensable à la résolution des enquêtes criminelles. Lyon dés 1910, Marseille en 1927, Lille en 1932 puis enfin Toulouse en 1938 furent à leur tour dotées de laboratoires de police étroitement associés à la toute nouvelle police mobile: Les brigades du Tigre qui deviendront la police judiciaire. Ces cinq laboratoires sont chargés de procéder à tous les examens, recherches, et analyses d'ordre physique, chimique et biologique demandés par les parquets ou d'autres services L'évolution et la diversification des sciences et technologies, la croissance de la criminalité et sa diversification, son internationalisation sont autant d'éléments qui ont contribué au rapprochement constant entre l'enquête de police traditionnelle et l'apport des sciences à la résolution des énigmes. [...]
[...] Né en 1953 et mort en 1914, inventeur d'un système d'identification des individus (délinquants) fondé sur des données anthropométriques nommé bertillonnage Procédé d'identification par les empreintes digitales Recrutement de candidats titulaires d'un titre d'ingénieur ou équivalent (niveau . Recrutement de candidats titulaires d'un DUT, DEUG, ou équivalent (niveau III) Toute information complémentaire sur le site www.interieur.gouv.fr . [...]
[...] Incendies et explosions Faisant suite aux constatations et prélèvements sur les lieux d'incendie ou d'explosion, deux objectifs guident les services de la police scientifique : déterminer l'origine des incendies et identifier la nature des explosifs utilisés. Spectrométrie et chromotypographie sont les techniques courantes en la matière. Physico-chimie Géologie Résidus de tirs d'armes à feu, natures des sols et biens meubles ou immeubles (terres et poussières, verres, peintures, fibres, colorants, textiles, métaux) ; nature d'éléments aquatiques (diatomées) et même pollens sont autant de domaines susceptibles d'intéresser la recherche criminelle. [...]
[...] La demande est croissante qui est passée de 42248 dossiers traités en 2004 à 186233 en 2007 et confirme l'importance grandissante de l'apport des sciences à la recherche et la manifestation de la vérité. Une importance que ne démentiront pas les nombreux succès remportés par la généralisation des investigations intégrant la recherche ADN, laquelle permet la résolution d'énigmes quelquefois demeurées très longtemps non élucidées. La police scientifique tend non seulement à favoriser la résolution des affaires criminelles mais contribue également, dans le même temps, à diminuer le risque d'erreur judiciaire. Jean Jacques BROSSARD Auditeur Institut National des Hautes Études de Sécurité Intérieure Chercheur associé Centre d'Études et Recherches sur la Police. [...]
[...] Sa vocation est clairement définie : Réaliser tous les examens et analyses d'ordre scientifique et technique demandés par les autorités judiciaires, les services de police ou de gendarmerie aux fins de constatation et d'identification de leurs auteurs. L'institut a charge du développement et de la promotion des techniques et procédés mis en œuvre en France comme à l'étranger. Cinq cent cinquante agents dont trois cent quatre-vingt-dix-neuf scientifiques (Ingénieurs[3], techniciens[4] ou agents), recrutés sur concours[5], composent son effectif. Les spécialités au titre desquelles peuvent être recrutés les ingénieurs sont, à l'heure actuelle, les suivantes : Balistique, biologie, chimie, datyloscopie, documents, électronique, gestion documentaire et scientifique, photographie, physique, qualité, sciences et vie de la terre, hygiène et sécurité, informatique, phonétique, télécommunications, toxicologie et traitement du signal À la disposition des magistrats et enquêteurs, saisis sur réquisition judiciaire, ces spécialistes opèrent dans le champ de sept disciplines : La balistique Examen des armes et munitions, identification, comparaison, détermination des trajectoires et distances de tir, examen des résidus sont les activités traditionnelles des spécialistes de cette discipline qui mettent en œuvre des matériels tels que macroscope de comparaison, faisceaux lasers, mesures micrométriques qui constituent et gèrent les bases de données spécialisées. [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture