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Depuis plusieurs décennies, les victimes ont toujours été absentes lors d'un procès pénal. En effet, le procès avait toujours eu lieu entre deux camps, précisément, le ministère public ainsi que le délinquant ou le malfaiteur. Il convient de signaler que : "On entend par victimes de la criminalité des personnes qui, individuellement ou collectivement, ont subi un préjudice, notamment une atteinte à leur intégrité physique ou mentale, une souffrance morale, une perte matérielle, ou une atteinte grave à leurs droits fondamentaux, en raison d'actes ou d'omissions qui enfreignent les lois pénales en vigueur dans un État membre, y compris celles qui proscrivent les abus criminels de pouvoir...".
Toutefois, avec l'évolution que connaissent bien des domaines à travers le monde, celui-ci n'a pas fait exception. En effet, les législateurs se sont lancés dans une démarche sérieuse afin d'attribuer aux victimes, des droits bien déterminés lors d'un procès pénal.
[...] Toutefois, avec l'évolution que connaissent bien des domaines à travers le monde, celui-ci n'a pas fait exception. En effet, les législateurs se sont lancés dans une démarche sérieuse afin d'attribuer aux victimes, des droits bien déterminés lors d'un procès pénal. Cette implication de la victime dans le procès pénal avait pour but dans un premier temps d'indemniser la victime et ensuite le soutenir psychologiquement. En effet, la victime est de nos jours invitée dans le procès pénal comme troisième intervenant. Désormais, plusieurs questions se sont soulevées à ce sujet. [...]
[...] Alors que l'État à travers le ministère public poursuit le trouble causé, la victime devait aussi avoir le droit à l'intervention vu que c'est elle qui a subi le trouble. Comme expliqué par les professionnels d'aide aux victimes, il est important pour la victime d'être accompagnée durant le processus de reconstruction ou de réinsertion dans la société, car l'ampleur du traumatisme qu'elle a subi ne doit jamais être minimisée. Le nouvel article 10-5 du Code de procédure pénal français déclare que « toutes les victimes fassent l'objet d'une évaluation personnalisée, afin de déterminer si elles ont besoin de mesures spécifiques de protection au cours de la procédure pénale. » De plus, cet accompagnement des victimes est encore plus utile, car il permet d'éviter ce que les professionnels d'aide à la victime appellent la sur victimisation ou une victimisation secondaire. [...]
[...] Donc, quand les victimes se réunissent en forme d'associations, elles peuvent aussi influencer leurs droits. Un exemple serait celui de la Fédération des mutilés du travail qui s'est organisée en Fédération nationale des accidentés du travail et des handicapés. Ce regroupement des victimes a permis par la suite, la mise en place de toute une législation ayant trait aux accidents du travail. Dans le but de déterminer le statut à accorder à la victime, l'évolution de ses droits se fait dans le but rendre un procès équitable aux parties présentes lors du procès. [...]
[...] Il n'en est autrement que si celle-ci a été saisie par le ministère public avant qu'un jugement sur le fond ait été rendu par la juridiction civile”. Donc, en tant que partie passive, la victime n'a aucune influence, car elle n'est que spectatrice dans l'affaire. Mais, en tant que partie active, la victime influence le procès pénal à travers la décision du ministère public. En cas de préjudice, le droit de la victime est régi comme suit dans l'article 17 du Code de procédure pénale français. “Les officiers de police judiciaire exercent les pouvoirs définis à l'article 14 ; ils reçoivent les plaintes et dénonciations ( )”. [...]
[...] Comme souligné dans les travaux de C. Sécail, vers les années 50, le public avait plus de compassion pour la personne accusée, vu que la victime était absente sur la scène. Après une condamnation par exemple, les gens s'apitoyaient sur le sort de l'accusé. Mais arrivé vers les années 70-80, le domaine du droit a connu ce que l'auteur qualifie de rééquilibrage. En effet, vers les années 90, le public a commencé à se concentrer uniquement sur la victime. C'est donc l'évolution des médias qui a en grande partie changé la vision des choses. [...]
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