Peine juste, Thomas Hobbes, Beccaria, droit privé, droit pénal, infractions pénales, société humaine, rationalité de la peine, paradigme de la loi, punition, justice rétributive, conception néoclassique de la peine
La compréhension du droit pénal repose sur le principe selon lequel, la société coexiste avec la délinquance. Le maintien de l'ordre au sein de la société a été rendu possible grâce à plusieurs médiateurs s'inscrivant dans le rang de la religion, de l'idéologie, de la morale, etc. Dans une société démocratique, lorsque tous les autres médiateurs ne sont pas efficaces, le droit pénal constitue l'instance de dernier recours en matière des mécanismes de prévention de l'ordre social.
[...] C'est le lien avec soi- même qui est brisé pendant un acte injuste et non le lien avec l'autre. Cette théorie est qualifiée d'utopique, car elle suppose qu'à l'origine, l'homme est bon ou encore que toutes personnes qui commettent un crime sont victimes de la société et de sa propre personne. D. La souffrance de la victime Dans les théories modernes, il faut infliger une peine pour que la victime fasse son deuil. Sans punition, la souffrance persistera chez la victime. [...]
[...] C'est en ce moment qu'est apparu le parquet. Avant tout cela, il n'y avait de procès pour la victime, mais désormais la manière de procéder pour réparer le préjudice était différente vers le 16e siècle. En effet, la procédure pénale se précise en redéfinissant la place et le rôle de la victime. Vers le 17e siècle, la victime est autorisée de réparer son préjudice en demandant la constitution d'une partie civile. Cette façon de faire a un double avantage, car la victime va en même temps réparer son préjudice et obtenir le jugement pour la personne qui a commis cette infraction. [...]
[...] C'est dans ce sens que s'inscrivent les travaux d'intérêt général. Pour Marc ANCEL, on doit étudier la personnalité du criminel et le crime en même temps en vue de protéger la société ainsi que défendre les droits individuels (du criminel). Il faut donc prévenir et réinsérer ou reclasser. Il faut rendre un criminel responsable de ses actes, mais le désigner responsable tout simplement ne suffit pas, car il faut procéder de façon à individualiser la peine. II. La rationalité et l'irrationalité de la peine Cette dernière revêt plusieurs sens à travers les éléments suivants : A. [...]
[...] De nos jours, la peine juste existe-t-elle ou faut-il l'espérer dans l'avenir ? Quelles ont été les principales objections faites à l'égard des théories classiques de la peine et comment ont-elles été améliorées ? Pour une meilleure appréhension de la notion de juste peine et du souci de vouloir répondre à la problématique ainsi qu'aux questions secondaires, nous allons scinder notre travail en deux parties. Premièrement, nous allons aborder les doctrines pénales (l'utilitarisme et la justice rétributive) et la façon dont elles ont évolué au fil du temps. [...]
[...] Une autre conception est celle qualifiée du positiviste. Pour elle, commettre une infraction pénale est conditionné par le milieu dans lequel la personne vit. Donc, la personne n'est pas libre en ce qui concerne ses actions. Les facteurs sociaux ou médicaux peuvent influer à ce qu'une personne commette une infraction. Cette conception est donc différente de la doctrine philosophique. Pour Cesare LOMBROSO par exemple, un criminel peut être identifié à travers la taille de son crâne. Donc des éléments physiologiques, morphologiques et caractériels peuvent caractériser une personne. [...]
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