Le 4 novembre 1924, Guillaume Seznec, accusé du meurtre de Pierre Quemeneur, dont le cadavre n'a jamais été retrouvé, est condamné aux travaux forcés à perpétuité. Il a toujours clamé son innocence et demandé sa réhabilitation . Malgré tout l'acharnement de la famille Seznec, il n'obtiendra la grâce1du Président de la République qu'en 1947 (Charles De Gaulle à l'époque). Cette histoire reste la plus la mystérieuse affaire judiciaire de l'entre-deux-guerres, Seznec ayant été condamné pour un crime sans cadavre, sans mobile, sans arme, sans témoin et sans aveux.
80 ans plus tard, l'acharnement est toujours le même pour la famille Seznec, et c'est maintenant Denis Le Her-Seznec qui se bat pour la réhabilitation de son grand-père. C'est le combat de toute une vie qui mérite hommage, pour une affaire qui n'a toujours pas été élucidée et qui travaille encore les esprits : innocent, victime d'une machination ou meurtrier ?
Le but de ce dossier n'est pas de répondre à cette question, car ceci est le rôle de la Justice. Mais cette dernière acceptera-t-elle de se remettre en question en révisant le procès de G. Seznec, et ainsi rendre honneur à celui appelé aujourd'hui "le bagnard innocent" ?
Cette affaire démontre que la justice n'est pas à l'abri des erreurs et que celles-ci sont difficiles à réparer. Nous tâcherons de voir à quels problèmes sont confrontés les magistrats, et pourquoi ils sont susceptibles de commettre des erreurs. Nous verrons également quelles solutions pourraient être apportées pour remédier à ces dysfonctionnements.
Nous tâcherons de répondre à ces questions en nous basant sur l'affaire Seznec, dont la condamnation est devenue, pour beaucoup de monde, le symbole de l'erreur judiciaire.
[...] Ces journaux ont eu effet négatif sur l'opinion publique, alimentée de rumeurs et de préjugés. Aussi, les défenseurs de Seznec se sont plutôt mal organisés ; ils ne se sont pas intéressés à certaines personnes dont le témoignage aurait pu être capital, et n'ont pas exigé certaines expertises, comme par exemple la recherche de l'origine du sable trouvé sur la valise de Quemeneur. De plus, Seznec aurait dû être défendu par l'un des meilleurs avocats de l'époque, mais celui-ci a confié l'affaire à son adjoint, sans doute moins performant. [...]
[...] Nous verrons également quelles réparations peuvent être accordées aux victimes. Les dysfonctionnements de la Justice sont sujets à débat ; selon les sondages, les Français n'ont plus confiance en elle. C'est pourquoi quelques réformes mériteraient d'être mises en place ; nous tâcherons de voir par quels moyens la Justice pourrait être plus objective. Les failles de la Justice L'affaire Seznec n'est qu'un exemple parmi tant d'autres mais nous prouve que la Justice n'est pas infaillible. A quels problèmes sont exposés les magistrats quand ils doivent rendre leur décision ? [...]
[...] Denis LANGLOIS (1988), L'affaire Seznec, Plon. Collectif Seznec a t'il assassiné Tallendier. Film Yves BOISSET (1994), L'affaire Seznec. Sites internet -www.bretagnenet.com/strobinet/seznec/seznec1.htm -www.perso.infonie.fr/pmarcou/seznec.htm -www.membres.lycos.fr/justice/html/afseznec.htm Avis personnel J'ai choisi de faire mon travail d'étude sur ce sujet car je suis passionnée depuis des années par l'affaire Seznec. J'aurais voulu ne traiter que cette partie de ce dossier mais seulement il n'y avait pas de problématique à laquelle je pouvais apporter une véritable réponse. Je me suis donc contentée de ne faire qu'une brève description de l'histoire en m'orientant vers le problème des erreurs judiciaires et des dysfonctionnements de la Justice. [...]
[...] Les seules propositions apportées sont le reflet des souhaits des Français mais l'avis de nos dirigeants n'est peut être pas le même. Peut-être ne se sentent-ils pas assez concernés par les simples citoyens que nous sommes ? En tous les cas, le changement du système judiciaire prendra beaucoup de temps, la mise en place de ces réformes risque d'être longue Mais le débat sur l'avenir de la justice ne risque pas d'être enterré, car celui-ci reste quand même la troisième préoccupation des Français. Voir glossaire 1 Voir glossaire 1 Voir définitions dans le glossaire 1 Prononcé par Denis Le Her-Seznec. [...]
[...] Révision : Revoir, examiner de nouveau, pour modifier s'il y a lieu. Introduction Le 4 novembre 1924, Guillaume Seznec, accusé du meurtre de Pierre Quemeneur, dont le cadavre n'a jamais été retrouvé, est condamné aux travaux forcés à perpétuité. Il a toujours clamé son innocence et demandé sa réhabilitation[1]. Malgré tout l'acharnement de la famille Seznec, il n'obtiendra la grâce1du Président de la République qu'en 1947 (Charles De Gaulle à l'époque). Cette histoire reste la plus la mystérieuse affaire judiciaire de l'entre-deux-guerres, Seznec ayant été condamné pour un crime sans cadavre, sans mobile, sans arme, sans témoin et sans aveux ans plus tard, l'acharnement est toujours le même pour la famille Seznec, et c'est maintenant Denis Le Her-Seznec qui se bat pour la réhabilitation de son grand-père. [...]
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