La peine de mort au Japon

Extraits

[...] Shoko Asahara ans,fondateur de la secte Aoum Vérité Suprême a été condamné en février 2004 9 membres de la secte ont été condamné à mort et 4 à perpétuité. l'attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo le 20 mars 1995. Douze personnes avaient trouvé la mort et 5500 passagers intoxiquées à l'heure de pointe matinale par ce gaz mis au point par les Nazis. Tsutomu Miyazaki ans, condamné à mort ( janvier 2006 ) Assassinat de quatre petites filles, d'avoir bu le sang de deux d'entre elles et d'avoir dormi a côté des cadavres à la fin des années 1980. [...]

[...] Toutes les maisons de détention réunies comprennent 110 détenus condamnés à la peine capitale, dont 54 ont vu leur peine confirmée. Depuis détenus condamnés à mort ont été pendus. Environ 50 de personnes seraient actuellement en attente d'exécution. Contexte juridique au Japon La Constitution et son interprétation par la Cour Suprême La Cour Suprême japonaise a statué (1948) que la peine de mort n'était pas un châtiment cruel et inhabituel. La peine de mort a un rôle préventif quant à la paix sociale. [...]

[...] La peine de mort au Japon Introduction Le Japon est une monarchie parlementaire, régie depuis le 3 mai 1947 par une Constitution promulguée le 3 novembre 1946. Le système judiciaire japonais, influencé par le système américain, est très indépendant des autres pouvoirs. Médiatisation faible > cela conduit à une désinformation des citoyens japonais. Au Japon, les ONG sont assez peu présentes des suspects japonais sont finalement reconnus coupables des crimes qui leur sont reprochés. Historique de l'application de la peine de mort au Japon Historiquement, le Japon a une longue pratique de la peine de mort. [...]

[...] La peine de mort est appliquée par pendaison. LE DEBAT: Contre la peine de mort Une question personnelle, qui renvoie à des considérations morales, religieuses, politiques La vie de tout homme est sacrée et nulle autorité ne saurait voter, juger ou décider de la mort d'un être humain Violation des droits humains, un traitement cruel, inhumain et dégradant La justice n'est jamais à l'abri de l'erreur judiciaire Non rattrapable, irréversible Empêche le condamné d'effectuer tout travail de réhabilitation personnelle et sociale Frappe principalement des personnes faibles, la plupart du temps sans ressources ni moyen de se défendre LE DEBAT: Pour la peine de mort Le châtiment : le moyen le plus efficace pour rendre justice La dissuasion : elle dissuade d'autres personnes de commettre des crimes graves Soulagement des victimes et familles D'un point de vue économique, une exécution coûte moins cher qu'un emprisonnement à vie La peine de mort décourage les proches des victimes à rendre justice en marge des tribunaux Communication avec l'extérieur: Les visites 1 fois/jour, maximum de 3 personnes, durée: 10-30 minutes Enregistrement du contenu de l'entretien Le courrier 1 lettre/jour, maximum de 7 pages Censure des lettres et des livres (encre de chine) Téléphone : Interdiction Exercice physique: Aire de 10 m2, plein air (toit ou balcon), durée 30 min, 2-3 fois/semaine Exercice tout seul, corde à sauter, chaussures interdites Surveillance Le traitement des prévenus avant la confirmation de la peine capitale Etat physique et psychologique Manque d'exercice, de vitamines, de soins médicaux mauvaise santé faiblesses visuelles, caries dentaires,lombalgies,de névrose causée par l'incarcération Augmentation régulière du nombre de suicides Sévérité et application des règles internes Manque de contact humain avec les détenus et les surveillants L'exécution : Prévenus 40 minutes environ avant l'heure fatidique ( 2 jours). [...]

[...] Suite à la Restauration Meiji (1868) et l'instauration d'un système pénal de type occidental, la peine de mort est effectuée par pendaison. Après la seconde guerre mondiale, les autorités d'occupation entreprirent de réformer la Constitution et le système juridique japonais. Contexte de l'application de la peine de mort au Japon 80% des Japonais approuvent la peine de mort. Les abolitionnistes demeurent peu nombreux. Les exécutions nécessitent une autorisation du ministre de la Justice. [...]