Le terrorisme en France

Extraits

[...] En fait, l'outil qu'est le plan Vigipirate associe l'État, les collectivités territoriales –régionales et locales, départementales et communales, ainsi que les citoyens français. Cet outil est en réalité un dispositif permanent qui ne s'applique pas uniquement sur le territoire français, mais aussi à l'extérieur concernant les transports, la santé voire encore la sécurité des systèmes d'information : le champ d'action est donc étendu et tout à fait hétérogène. Section deuxième : Les principes généraux du plan Vigipirate Lorsque fut créé le plan Vigipirate, celui-ci devait remplir plusieurs objectifs, au titre desquels sont retrouvés ceux permettant de : - Développer, renforcer et maintenir une politique, une culture de vigilance sur l'ensemble des personnes et des acteurs qui agissent et interagissent au sein de la Nation française et donc de déceler le plus rapidement possible et par le plus petit niveau de l'échelle une possible menace terroriste ; - Mettre en place une réaction qui se veut non seulement rapide, mais aussi coordonnée pour le cas où sont mis en exergue de telles possibilités de menace terroriste ou d'action à caractère terroriste pour permettre un renforcement et une pérennisation de la protection des citoyens et permettre une intervention facilitée et donc de limiter que le terrorisme ne se développe. [...]

[...] Ce sont là deux explications qui permettent de considérer le terrorisme international d'une façon tout à fait intéressante et permettre d'expliquer une internationalisation, une globalisation du phénomène terroriste dans les sociétés occidentales actuellement, et dont la France est effectivement une victime. Il apparait alors intéressant de se demander comment le terrorisme est-il considéré en France ? De même que de se demander comment celui-ci est-il appréhendé d'un point de vue du droit international public ? Il sera alors fait l'étude du terrorisme d'un point de vue juridique français en première partie, puis l'étude du terrorisme d'un point de vue du droit international public dans une seconde partie. [...]

[...] Pour cela, il serait nécessité davantage d'éthiques chez les gouvernants, de toutes parts Conclusion générale Le terrorisme n'est pas seulement un phénomène qu'il est possible d'en être le témoin en France, mais aussi partout en occident, mais il est un phénomène international. C'est en ce sens que la France ne doit pas être la seule à participer à cette lutte, mais tous les États, quels qu'ils soient, doivent eux aussi mettre en place les mécanismes adéquats pour y procéder en effet Force est de constater que le terrorisme international n'est pas encore éradiqué. Le sera-t-il un jour ? [...]

[...] Quel outil pour quelle lutte ? Il est nécessaire de noter que le droit n'existe pas pour lui-même, mais existe pour organiser la société. Il existe en fait dans la vie des sociétés, et la société française n'y échappe pas, des circonstances tout à fait particulières qui impliquent qu'il soit fait entorse au principe de légalité et donc du principe du respect de la loi. Ce sont là des évènements sociaux, sociétaux, voire politiques, qui impliquent cela. C'est en ce sens que Georges Clemenceau considérait que « [l]orsque les armes parlent, les lois sont silencieuses ». [...]

[...] C'est ainsi que furent décidées pendant plus de deux ans, lorsque le mécanisme fut prorogé, alors qu'il s'agit d'un mécanisme d'exception n'ayant pas vocation à s'inscrire dans le temps, des assignations à résidences ou des perquisitions administratives pour des personnes suspectées de prendre part à des actions terroristes. Section finale : Quel outil pour quelle lutte ? L'état d'urgence fut créé dans la mesure où l'état de siège n'est pas nécessairement adapté à la situation ayant lieu en France. L'état d'urgence est donc créé et mis en place dans la pratique pour faire effectivement face à une menace voire à un risque de menace qui mettrait en péril la sécurité des citoyens français et des autres personnes se trouvant sur le territoire national. [...]