La peine de mort est cette peine qui se trouve au sommet de l'échelle des peines qui suppose le fait de donner la mort à un accusé déclaré coupable. Cette peine est bien sûr prononcée par le pouvoir judiciaire à l'issue d'un procès pénal et elle peut s'exécuter soit par pendaison, par décapitation, par injection de produits mortels…
A partir du 20ème siècle, cette peine a été contestée et on a mis en avant l'idée selon laquelle cette peine de mort relève de la vengeance et est vue comme un assassinat perpétué par la justice, plus largement par l'Etat dans la mesure où elle est préméditée et elle donne la mort à une personne. En fin de compte, le crime a changé de camp.
Robert Badinter a écrit un ouvrage intitulé « L'Exécution », paru en 2003 dans lequel il dénonce la peine de mort tout en mettant l'accent sur l'utilité de l'avocat et la notion de la défense. En effet, dans ce livre, il relate l'affaire des criminels de Clairveaux. Bontems et Buffet ont pris en otage un surveillant et une infirmière à la centrale de Clairveaux. Durant l'assaut, Buffet égorgea les otages. A l'issu du procès, Buffet a été retenu coupable du double meurtre et Bontems complice.
[...] Le triptyque : accusé- avocat- défense L'auteur, Robert Badinter, dès le début de l'ouvrage, se pose une question : un avocat, ça sert à quoi ? A cette question, il va essayer d'y répondre dès qu'il en a l'occasion dans à travers les deux cent vingt (220) pages. L'office d'un avocat L'auteur part d'abord du postulat que c'est un métier noble, humain et profond : A lui qui ne requiert pas- qui ne juge pas- qui ne décide pas. A lui qui est toujours du bon côté de la barrière La principale chose qu'on demande à l'avocat c'est de défendre son client le plus entièrement possible. [...]
[...] L'ouvrage axé sur la notion de la défense défend l'humanité, défend la société, défend la vraie valeur de la justice qui est l'objectivité. Cette injustice - on n'exécute pas celui qui n'a pas tué - le révolta et le poussa à combattre la peine de mort, combat relaté dans son livre l'Abolition. La condamnation et l'exécution de Bontems marquent le début de son combat contre la peine de mort. Il a accepté de codéfendre Patrick Henry qui avait tué un garçon en 1976 et sa plaidoirie contre la peine de mort en 1977 sauve l'accusé de la peine capitale. [...]
[...] Il a consacré une décennie pour lutter contre la peine de mort, une cause qui n'a pas fait l'unanimité. La problématique de la peine de mort est toujours d'actualité mais en France, un grand pas a été franchi en faveur de l'humanité même si la peine de mort est encore souhaitée par la majorité des Français. L'Exécution R. Badinter, page 11 L'Exécution R. Badinter, page 56 L'Exécution R. Badinter, page 57 L'Exécution R. Badinter, page 27 L'Exécution R. Badinter, page 38 L'Exécution R. [...]
[...] Badinter, page 21 L'Exécution R. Badinter, page 27 L'Exécution R. Badinter, page 79 L'Exécution R. Badinter, page 33 L'Exécution R. Badinter, page 115 L'Exécution R. [...]
[...] Mais plus loin dans le livre, on aura un peu plus d'explication. Selon l'auteur, Par lui l'accusé a retrouvé la solidarité humaine, ce lien essentiel qui unit même très éphémère, ceux qui mènent ensemble le même combat, chacun à sa place, chacun avec ses forces On voit que ce lien est un lien humain mais pas seulement un lien client- professionnel, on va un peu plus loin même si on ne tombe pas dans une relation amicale ou dérivée. Chez l'avocat, l'accusé va retrouver un peu d'humanité. [...]
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