La société Générale emploie environ 2 500 traders dont le métier consiste à gagner de l'argent chaque jour sur les marchés financiers selon un principe simple : « Revendre plus cher ce qu'ils ont acheté. En effet, on remarque que les banques essaient de faire fructifier l'épargne confiée par leurs clients, mais aussi leurs fonds propres (fonds provenant des actionnaires).
[...] 314-1), pour faux et usage de faux en écriture privées (art. 441-1) et pour introduction dans un système informatisé de traitement automatisé de données informatiques (art. 323-1). Le même jour, Jean-Claude Martin, procureur de la République, a décidé de faire appel de celle de remise en liberté à l'issue de la garde à vue. Le 8 février 2008, il est placé en détention provisoire à la prison de la Santé à Paris. Emprisonné en cellule VIP (sans codétenus), ses demandes de mise en liberté échouent jusqu'au 18 mars 2008. [...]
[...] Quel est montant de la perte dont est accusé le trader de la Société Générale ? (4,82 milliards d'euros Peut-on frauder une telle somme tout seul ? (OUI, Les traders maîtrisent des instruments financiers complexes qu'ils échangent sur des marchés dont ils sont les seuls à vraiment comprendre tout le fonctionnement. La Société Générale a bénéficié d'un contrôle interne des risques trop relâché, il a su, grâce à sa connaissance intime des procédures de contrôle et un comportement délictueux (vol de mots de passe, création de fausses identités . [...]
[...] Toutefois, on note des imperfections qui engendrent des petits écarts. La tâche de KERVIEL était de repérer ces imperfections qui engendrent de petits écarts et de s'y engouffrer en espérant revendre le droit de faire des paris un peu plus cher qu'il ne l'avait acheté, c'est ce que l'on appelle faire de l'arbitrage. Le problème était que si J.KERVIEL achetait bien le droit de faire des paris, il faisait semblant de se couvrir, jouant pour de vrai, sans filet de protection. [...]
[...] Enfin les autorités de surveillance des banques telle que la commission bancaire par exemple, constituent un niveau supplémentaire de contrôle. De plus, il est important de souligner le fait que la commission bancaire est intervenue à plusieurs reprises dans la Société Générale entre 2006 et 2007 en réalisant 17 contrôles, notamment dans le département dont dépendait J. KERVIEL. Ces contrôles ont été accompagnés de recommandations qui avaient pour but de renforcer les contrôles internes de la banque. En résumé, on constate donc que de nombreuses sources de contrôles existent, chacune à des niveaux différents, qui permettent de cerner les risques pris par les banques lesquelles jouent sur les marchés financiers. [...]
[...] A chaque fois qu'il prenait une position, c'est-à-dire qu'il faisait un pari, il était obligé de se couvrir, c'est-à-dire de prendre un pari inverse pour effacer le risque. En effet, J.KERVIEL achetait le droit de faire un pari mais il devait le faire dans les 2 sens, et pour un même montant X. La question que l'on pourrait donc se poser est comment pouvait-il gagner de l'argent s'il pariait le même montant dans les deux sens ? La réponse à cette question renvoie en fait, à l'utilisation d'un modèle lui disant par exemple que compte tenu de l'évolution des actions, le CAC 40 (l'indice boursier français de référence construit sur l'évolution des cours de 40 sociétés cotées) devrait évoluer de telle ou telle façon, et donc le droit de parier que l'indice sera à tel niveau dans quelques jours, semaines ou mois, devrait valoir tant. [...]
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